Olympique-et-Lyonnais
·30 novembre 2023
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·30 novembre 2023
En septembre dernier, Éric Roy, entraîneur du Stade brestois, n'a pas fait de sentiment au moment de battre l'OL (0-1) pour la première de Fabio Grosso. Pourtant, le natif de Nice garde un souvenir ému de son passage à Lyon, entre 1993 et 1996. Dans les colonnes du Progrès, le coach brestois se souvient d'abord des à-côtés : "Je suis Niçois, et on dit que Lyon est une ville froide, mais j'ai gardé des tas d'amis à Lyon, j'ai encore des liens, j'adore cette ville. En fait à l'OL, j'ai partagé la beauté du jeu et la qualité de vie."
Malgré d'autres expériences à Marseille, Nice, Sunderland ou au Rayo Vallecano, Éric Roy n'a d'yeux que pour ses anciens partenaires lyonnais. "Quand je suis arrivé à l'OL, Jean Tigana démarrait en tant qu'entraîneur, et j'ai découvert un club stable, structuré, organisé, avec des ambitions, je ne pouvais rêver mieux, se souvient-il. Le vivier de l'OL avec tous les jeunes m'a impressionné. On avait un mélange de joueurs expérimentés, Gava, Abedi Pelé, Olmeta, Amoros, Marcelo, et vraiment des jeunes très brillants. En 1995, on termine deuxième, je n'ai jamais joué dans une équipe qui était aussi brillante."
Aussi belle soit-elle, l'histoire entre Éric Roy et l'OL s'est terminée de la pire des manières avec une défaite aux tirs au but en finale de Coupe de la Ligue 1996. Contre le FC Metz, le milieu de terrain enchaîne parfaitement dans la surface pour marquer un but décisif. Celui-ci est finalement refusé car Marc Batta, arbitre de la rencontre, qui estime alors qu'Éric Roy a levé son pied trop haut. "Mon but était valable, Kastendeuch a baissé la tête", fulmine-il encore aujourd'hui.
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