Équipe de France : son match raté face à la Tunisie, le trio au milieu de terrain, la relation avec les cadres... La conf' de presse de Fofana | OneFootball

"Je sens que le groupe est déterminé, comme depuis le début de la compétition, avec un petit côté insouciant, mais toujours prêt à jouer. Ce sont un peu nos voisins, on est assez proches du niveau culturel... C'est une belle équipe, avec des individualités incroyables. On le voit depuis l'Euro, ils progressent sans cesse. Ce sera un beau match."

"Je le regarde souvent, parce que je n'ai pas encore la chance de jouer la Ligue des champions, il progresse, il a passé un cap dans son club. Ce sera un beau duel avec un jeune de notre côté qui a aussi passé un cap (Tchouaméni)."

"Kylian est une personne qui ne fait pas attention à la presse, désolé pour vous ! Il se concentre sur son match. En préparant la rencontre, il sera plus concentré sur l'équipe et sur ses coéquipiers que sur les joueurs qu'il va affronter. Je le sens calme et concentré."

"L'atmosphère est tendue (rire). Oui, il y a un peu de musiques mais on peut écouter notre propre musique. Il y a la salle d'activation où l'on se retrouve après l'arrivée au stade. À ce moment-là, chacun ajoute sa touche personnelle. Certains jouent au ballon, ont besoin de pédaler, de réveiller les muscles. Mais avant de sortir du vestiaire, on ne fait qu'un."

"Je ne m'attendais pas à autant de supporters français. On les entend pas mal et c'est très bien pour nous. Leur présence se fait ressentir et ça se ressent sur le résultat... Sans manquer de respect à mon club, je joue dans un club où il n'y a pas forcément beaucoup de supporters et ça ne dérange personne. Les supporters c'est bien, oui, mais s'il n'y en a pas assez, ce n'est pas une excuse."

"On prend le match contre la Tunisie comme une contre-performance. Nous n'avons pas su performer mais on ne reste pas dessus. La qualification a déjà été acté. On n'a pas marqué de points mais le fait qu'on rentre en jeu dans les dix dernières minutes dans le futur, cela fait qu'on peut gagner des points."

"C'est un milieu solide. En trois joueurs, il y a tout qui est rassemblé : profondeur, solliciter le ballon dans les pieds, faire jouer les autres, compenser. C'est un milieu complet, j'espère qu'ils vont nous faire avancer. Sur le banc, on attend de rentrer pour finir le travail."

"On travaille pas mal les coups de pied arrêtés. On tombe sur des équipes qui sont pas mal aussi dessus. On a des snipers. On a pas mal de taille. Certains ont un très bon timing comme Koundé."

"Les plus expérimentés laissent une sorte de liberté d'expression, ils ne sont pas sur notre dos, et ça suscite le respect. Quand ils disent A, tout le monde fait A. Ils ne tombent pas sur les jeunes. On marche d'un même pas. On les fait rigoler un peu, on les fait sortir de leur quotidien (rires)... On a des cadres qui nous libèrent vraiment. Ils prennent la partie, ils orientent l'équipe. À l'hôtel, il n'y a pas de complexe, tout le monde peut parler et rigoler. C'est ça qui fait la beauté de notre groupe."

"L'intensité était là. On n'avait presque rien à jouer, si ce n'est l'esprit de compétition. La Tunisie avait encore la qualif à aller chercher. Le ballon ne brûlait pas les pieds, mais on a eu du mal à se trouver. C'est formateur. Les cadres, le soir-même, nous ont parlé, chacun de son côté en nous disant : "Maintenant, tu sais ce que c'est un match de Coupe du monde." Préparer un match de Coupe du monde, ce n'est vraiment pas pareil qu'un match de Ligue 1. Tu as toujours envie d'y goûter. Sur le terrain, il faut voir plus vite, ça va beaucoup plus vite. Ce sont des petits détails."

À propos de Publisher