Équipe de France : Mbappé, CR7, Messi, le cas Benzema... Les déclarations fortes de Deschamps avant l'Euro | OneFootball

Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, s'est confié dans les colonnes du quotidien El Pais. Au programme : Mbappé, le cas Benzema, les favoris à l'Euro 2020...

Avant le début officiel de l'Euro 2020 pour les Bleus (mardi), Didier Deschamps a accordé un long entretien au quotidien El Pais. L'occasion pour le sélectionneur de l'équipe de France d'aborder le premier match crucial des Bleus à l'Euro, contre l'Allemagne (mardi à 21h). "L'Allemagne est un os dur. Ils penseront la même chose de nous. C'est une affiche de demi-finale ou finale. Il y aura toute l'importance psychologique du premier match : il ne sera pas décisif, mais il conditionnera les deux autres matchs du groupe", analysait Didier Deschamps.

Le champion du monde 1998 délivrait ensuite ses favoris pour cette édition 2020 : "Tout le monde les connaît. L'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, l'Angleterre, la France, les Pays-Bas, le Portugal, bien sûr la Belgique... Ce sont les pays les plus forts... Ils ont toujours été les plus forts d'Europe et je crois que dans tous il y a une évolution et un renouveau ambition de gagner. Je vois peu de chances qu'une surprise comme la Croatie [finaliste de la dernière Coupe du monde] se répète en finale de ce tournoi. Un championnat d'Europe est aussi difficile voire plus difficile qu'une Coupe du monde. Surtout si on regarde le groupe F [France, Allemagne, Portugal et Hongrie]. Historiquement, nous avons vu deux grandes équipes dans un groupe. Ce que nous n'avons jamais vu, ce sont deux champions du monde et le dernier champion d'Europe dans le même groupe. L'élite y est représentée".

Les confidences de Deschamps sur Mbappé et Benzema

Questionné sur le fait de savoir si Kylian Mbappé avait le potentiel pour succéder à Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, Didier Deschamps répondait dans les colonnes du quotidien El Pais : "Il fait déjà partie de cette catégorie, en raison de ce qu'il est capable de faire, de ce qu'il a fait et de ce qu'il pourrait faire à l'avenir". Par la suite, le dossier Karim Benzema a forcément été abordé. Tout d'abord, l'entraîneur des Bleus martelait sa position : "Je ne dévoilerai pas le contenu de ce dialogue. Et je ne pense pas que lui non plus. C'était une condition indispensable, nécessaire pour l'appeler". Une décision influencée par des discussions avec Zinedine Zidane, l'entraîneur de "KB9" au Real Madrid ? "Non (nous n'avons pas parlé de Benzema avec Zidane). Cent pour cent. J'ai aussi été entraîneur de club et quand vous êtes entraîneur de club, vous défendez toujours vos joueurs. Il avait une gestion à faire à Madrid et j'ai un travail avec la France. Chacun à sa place".

Par ailleurs, Didier Deschamps était interrogé sur un potentiel risque du retour de Karim Benzema dans le jeu des Bleus, dans une équipe déjà championne du monde. Le sélectionneur français se montrait catégorique : "Zéro risque ! C'est quelque chose auquel j'ai beaucoup réfléchi. Si j'ai décidé de convoquer Karim c'est parce que je sais parfaitement, et il le sait aussi, qu'il intègre un groupe qui a très bien fonctionné et obtenu de très bons résultats. Karim a sa place. L'intégration se fait naturellement. Je pense que le groupe est plus fort avec Karim. Il le sait : Karim a beaucoup de choses importantes à faire dans l'équipe. Nous en avons discuté : lui et moi, et lui avec son entourage. Rien ne devait être forcé ni d'un côté ni de l'autre".

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