OnzeMondial
·20 mai 2022
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Nabil Fekir, le Champion du Monde 2018, s'est laissé aller à quelques confidences.
Il est encore l'un des grands absents de la liste de Didier Deschamps ! Brillant avec le Bétis Séville, Nabil Fekir n'a plus été rappelé chez les Bleus depuis son match contre la Croatie (4-2) en Ligue des Nations le 8 septembre 2020. Dans une interview accordée à So Foot, l'ancien capitaine lyonnais est revenu sur cette absence en Bleu, ses rapports avec Didier Deschamps, son amour pour l'OL, Karim Benzema ou encore son transfert avorté à Liverpool.
"Je ne suis pas quelqu’un qui vit avec des regrets. Ce qui s’est passé s'est passé. Je suis plus du genre à me projeter dans le futur qu'à regarder en arrière. Lyon, j’y ai joué pas mal de temps. Je pense que c’était le moment pour moi d’aller voir ailleurs. Et ailleurs, c’était l’étranger parce qu’en France, pour moi, il n’y a que l’OL".
"Ce n’est pas facile pour eux. C’est un grand club avec un beau stade : il y a tout pour être en haut du classement et que les supporters soient heureux. Malheureusement, ça ne s’est pas très bien passé cette année. Je ne saurais pas dire pourquoi parce que je ne suis plus là-bas. Il y a eu beaucoup de changements, de nouveaux joueurs, etc. C’est un tout. Il y a aussi de bonnes équipes en Ligue 1. Il ne faut pas oublier ça. J’espère qu’ils se qualifieront en Ligue des champions l’année prochaine parce que c’est un club et une ville qui le méritent".
"Ce qu’il fait est top. Il montre qu’il fait encore partie des grands joueurs. C'est un exemple pour moi et pour tous les joueurs. Il a gagné tellement de trophées dans un grand club comme le Real Madrid... Ce n’est pas facile. Il y a beaucoup de grands joueurs (dans la course au Ballon d'or, ndlr), mais il est dans la course. Il a de quoi postuler".
"Je ne me prends pas la tête. Je travaille et je donne le maximum ici. Il n’y a pas de secret. Après, il y a un sélectionneur et il fait des choix. Bien sûr (j'y crois), toujours. Et c’est normal. Quand tu joues au haut niveau, la sélection est un objectif".
"Je n'en ai pas trop. Honnêtement, je ne sais pas du tout. J’ignore sur quoi il (Deschamps) se base. Mais moi, je suis à sa disposition".
"Surtout les deux, trois premiers jours. Tu te demandes pourquoi ça ne s’est pas fait. Mais continuer à y penser n’aurait rien changé. Il fallait avancer. Je crois au destin. Ça ne s’est pas fait, c’est comme ça. (Il insiste.) Il fallait avancer. La vie est ainsi. Sur le coup, un peu (c'était une blessure, ndlr). Parce que j’avais rencontré le coach (Jürgen Klopp) et parlé avec lui, que c’est un grand club. Mais il fallait passer à autre chose".
"Oui. (Silence.) Au départ, c’était compliqué pour moi. Je n’étais pas un joueur qui était forcément dans les plans. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir jouer au foot à un haut niveau et c’est magnifique. J’essaye de profiter de chaque instant".
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