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·9 janvier 2023

Equipe de France : Lloris adoube Maignan et revient sur la finale de la Coupe du monde !

Image de l'article :Equipe de France : Lloris adoube Maignan et revient sur la finale de la Coupe du monde !

Dans le cadre de son interview accordée à L'Equipe, Hugo Lloris est revenu sur sa succession et la finale de la Coupe du monde perdue contre l'Argentine.

Ce soir, Hugo Lloris a décidé de prendre sa retraite internationale, qu'il avait entamé en 2008 à l'occasion d'un match amical contre l'Uruguay (0-0). Dans une interview accordée à L'Equipe, il est revenu sur les raisons de son choix ainsi que sa succession :


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"Je n'ai pas envie de m'approprier la chose, j'ai toujours dit et répété que l'équipe de France n'appartenait à personne, et on doit tous faire en sorte que cela soit le cas, moi le premier. Je pense que derrière, l'équipe est prête à continuer, il y a également un gardien qui est prêt (Mike Maignan), et moi, de mon côté, j'ai besoin d'avoir un peu de temps pour moi, pour ma famille, pour mes enfants. Avoir été le gardien de l'équipe de France pendant quatorze saisons et demie c'est fort, mais c'est épuisant, aussi, sur le plan mental. Et j'espère que me dégager un peu de temps va me permettre de continuer à jouer au plus haut niveau pendant plusieurs années (il est sous contrat avec Tottenham jusqu'en 2024), et que j'aurai plus de fraîcheur. Le brassard, j'en ai toujours été fier, mais peut-être qu'à un moment, à être toujours exposé, tu manques un peu d'énergie, après. Quand tu es juste gardien, tu peux rester dans ta bulle. Mais j'ai vécu six phases finales comme capitaine, c'est éprouvant, et mentalement, je vois bien que je récupère moins vite qu'avant. J'ai fini épuisé. Mais c'est beau aussi, dans le sport, ce sentiment d'être allé au bout des choses, d'avoir tout donné, et de sortir de cette façon."

Il a ensuite poursuivi :

"Il y a de la pudeur, mais je crois que c'est une décision positive. C'est un soulagement de le dire et que ça sorte, je m'enlève un poids en l'annonçant, et je peux continuer à me concentrer sur mon quotidien avec Tottenham. Après les fêtes, j'ai échangé avec des personnes du football, deux proches, deux légendes, en qui j'ai confiance, Fabien Barthez et Joël Bats, qui sont passés par là, eux aussi. Avant de décider de quoi que ce soit, j'avais besoin de leur parler, et d'échanger avec eux sur ce ressenti que j'avais au fond de moi, pour l'éclaircir un peu. J'ai une confiance totale en eux, ils ont vécu ça, et pour moi c'était important. Ils ont connu cette sensation qu'on a au fond de soi, dans ces moments-là. Ils m'ont dit que c'était ma décision, à 100 %, mais ils m'ont aidé à peser le pour et le contre."

Lloris revient sur la finale du Mondial !

Le portier de Tottenham est par la suite revenu sur la finale de la Coupe du monde :

"On passe complètement à côté pendant plus d'une heure, et ça nous fait partir de trop loin pour espérer gagner, même si cela se joue à quelques centimètres, à la sortie" a-t-il expliqué avant d'évoquer la séance de tirs au but : "D'une manière générale, je n'ai pas été beaucoup en réussite dans ma carrière dans cet exercice. Cela ne m'a pas empêché d'arrêter des penalties importants, et j'ai gagné certaines séances de tirs au but, mais j'en ai perdu beaucoup, aussi. Il y a des gardiens qui sont plus en réussite que d'autres. En fait, il y a des choses que je ne sais pas faire. Faire l'idiot dans le but, déstabiliser ostensiblement l'adversaire en jouant avec la limite, je ne sais pas le faire. Je suis trop rationnel, trop honnête pour aller sur ce terrain-là. Je ne sais pas gagner comme ça, même si je n'avais vraiment pas envie de perdre comme ça, non plus... Tu as beau avoir tout analysé chez les tireurs argentins, avoir réfléchi aux trois options à prendre, à droite, à gauche et au milieu, avoir regardé ce qu'ils ont fait lors de leurs cinquante penalties précédents, il y a d'autres données, aussi : quand les Argentins se présentent, il n'y a que des gars qui tirent les penalties en club. Chez nous non, à part Kylian. Quand tu vois Dybala qui rentre, Lautaro Martinez, tu sais pourquoi. Dybala, il ne frappe jamais au milieu, et cette fois il la met au milieu, et elle passe à ça de mon pied..."

Enfin, il a tenu à être bon joueur :

"Il faut saluer la victoire de l'Argentine, et dire que lui (Martinez) a été déterminant. Après, sur la célébration, il a été assez jugé comme ça, je n'ai pas besoin d'en rajouter. Pendant la séance elle-même, il a utilisé tout ce qu'il pouvait pour déstabiliser. Essayer de provoquer la réussite, chercher l'exploit, oui. Mais faire comme ça, ce n'est pas moi, je ne peux pas."

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