Équipe de France : Lionel Scaloni décrypte son coup tactique réussi face aux Bleus en finale du Mondial | OneFootball

Auprès de France Football, le sélectionneur de l'Argentine Lionel Scaloni décrypte son coup tactique réalisé face aux Bleus en finale de la Coupe du monde au Qatar.

Lionel Scaloni remue le couteau dans la plaie. Dans un large entretien accordé à France Football ce mois-ci, le sélectionneur de l'Argentine revient effectivement dans les grandes largeurs sur la finale de la dernière Coupe du monde au Qatar, face à l'équipe de France (3-3, 4 tab à 2). Le technicien argentin y explique notamment son coup tactique réalisé au coup d'envoi de ce rendez-vous à Lusail : le placement d'Angel Di Maria. "Certains médias ont raconté qu'on allait peut-être aligner cinq défenseurs, en incluant Lisandro Martinez, mais j'ai toujours su qu'on jouerait cette finale à quatre derrière, que c'était la formation défensive la plus adaptée pour affronter cette équipe de France. On a en revanche hésité à jouer avec trois ou quatre milieux. On a choisi la première option, avec la possibilité d'inclure Angel comme ailier", resitue tout d'abord le sélectionneur des champions du monde.

"C'est une situation que l'on avait imaginée"

"Dans ce cas de figure, poursuit-il, on a tout de suite pensé qu'il fallait l'aligner à gauche. Ce dont personne ne se doutait. Tout le monde pensait qu'il évoluerait à droite, même quelques minutes avant le coup d'envoi. C'était clair pour nous que ça pouvait être SON match", appuie Lionel Scaloni, qui a vu juste. "Notre plan d'attaque a fonctionné comme on l'espérait, avec Angel toujours prêt à recevoir le ballon sur l'aile gauche, même lorsque l'action démarrait à l'opposé. (...) Sur le penalty, il parvient à éliminer (Ousmane) Dembélé comme ça et le pousse à la faute. C'est une situation que l'on avait imaginée", affirme le technicien, qui a choisi ensuite de remplacer l'ancien joueur du Paris Saint-Germain.

"À l'heure de jeu, j'ai décidé de sortir Angel, même s'il se sentait bien physiquement, car on se doutait que (Kingsley) Coman allait entrer de ce côté-là (71e). C'est un joueur vif, qui peut faire mal à n'importe quelle équipe, toujours apte à faire la différence dans le un-contre-un. Après, c'est facile d'analyser ce qui s'est passé avec le journal du lendemain, mais nous avions besoin d'un joueur frais tel que (Marcos) Acuña pour bloquer Coman. Aujourd'hui, au-delà du grand match qu'a pu faire Angel, je reste persuadé que ce changement n'a pas eu d'influence sur les buts que nous avons encaissés après", estime également Lionel Scaloni, en référence aux deux buts inscrits par Kylian Mbappé les minutes suivantes (80e, 81e) pour égaliser. Et avec la suite que l'on connaît donc ...

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