Équipe de France : le manque de buts en Ligue 1, la maturité de Zaïre-Emery… Thierry Henry fait le point | OneFootball

La Ligue 1 va mal ces derniers temps, après un nouveau week-end triste en but, Thierry Henry fait une analyse lucide de la situation avant d’adresser un mot à Zaïre-Emery.

Entre faiblesse technique et matchs peu spectaculaires, la Ligue 1 a de nouveau offert un week-end triste en buts. Alors que la semaine dernière, seulement 13 buts ont été marqués, la 12e journée a été pire avec 12 buts inscrits, dont trois 0-0. Interrogé à ce sujet en conférence de presse tout comme Didier Deschamps, Thierry Henry a répondu : « Il y a eu 12 buts ce week-end et 13 le week-end d’avant. Ce n’est pas forcément les buts en fait. Hier soir, il n’y avait pas de tirs cadrés, il n’y a pas d'actions. Est-ce propre à ces deux week-ends ? Je ne sais pas. Nice est deuxième avec 13 buts marqués. C’est là, c’est devant vous. A part les fous de devant (le PSG), où ça peut marquer plus facilement que d’autres…Il y avait pas mal de matchs à risque aussi ce week-end. Les équipes ne veulent pas s’ouvrir car tu joues ton concurrent direct… J’ai essayé de voir le pourquoi du comment. J’espère que ce sera les deux seuls week-end comme ça. Il y a aussi eu le 4-4 entre Chelsea et Manchester City, au même moment on avait un Rennes-Lyon puis un Lens-Marseille. Il fallait juste ne pas regarder Manchester City-Chelsea. »

« On a l’impression qu’il est là depuis longtemps »

« Je ne l’ai pas encore vu, je l’ai félicité bien sûr mais juste par texto comme fait la nouvelle génération. Moi il y a une image qui résume Warren, je pense que vous l’avez tous vue, c’est quand les joueurs du PSG sont venus lui sauter dessus. Je ne sais pas mais moi j’aurais peut-être essayé de courir, de bouger du lit ou de sortir de ça. Lui est resté, ils ont sauté sur lui, il n’a pas crié 'je m’étouffe' ou 'je ne m’étouffe pas'. Ils sont ressortis, il était toujours au même endroit, juste rouge. Il s’est levé, ils lui ont dit bravo et il a dit bravo et puis il est parti… Warren. Voilà. J’ai trouvé ça marrant mais en même temps cela le résumait bien, c’est qu’il est vraiment mesuré et mature. »

La maturité de Zaïre-Emery

« J’ai l’impression que lui que quand tu regardes Warren jouer il a déjà 400 matchs en Ligue 1. Je l’ai vu arriver au château de Clairefontaine, sur l’escalier on a l’impression qu’il est là depuis longtemps. Il a quelque chose à part. Maintenant, j’espère que tout va bien se passer pour lui. Mais cela faisait longtemps que j’avais vu quelqu’un aller en A où j’ai trouvé que tout le monde était content. Tout le monde avait le sourire. Warren dégage quelque chose à part. Quand il rentre dans une salle ou quand il joue, même si ce ne sont pas des petits ponts ou des retournés, il dégage une sérénité qui devient contagieuse et tu as envie de le voir bien faire. »

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