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·6 décembre 2022

Équipe de France : la photo avec Mbappé, son record, son avenir… Giroud se livre

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Olivier Giroud était présent en conférence de presse ce mardi après-midi.

Après Guy Stéphan, Olivier Giroud s’est présenté en conférence de presse ce mardi après-midi. La première donc en tant que meilleur buteur de l’histoire de l’Équipe de France, lui qui a trouvé le chemin des filets pour la 52ème fois sous le maillot tricolore dimanche dernier face à la Pologne (3-1). Florilège des réponses du joueur de l’AC Milan, qui est notamment revenu sur sa photo avec Kylian Mbappé.


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Le record :

« Ce record me rappelle forcément toutes les années passées, 11 ans en Bleu. Avec de très bons souvenirs, des très hauts, des moments plus bas. Je pense, comme je le dis souvent, le plus important c'est donner le bon exemple, que ce soit les jeunes dans la vie de tous les joueurs, qui veulent progresser, croire en leur rêve. Je suis arrivé en Bleus à 25 ans, je n'ai pas connu le très haut niveau à 20 ans, si ça peut être un exemple pour ceux qui ont un parcours atypique, c'est une fierté, dans la vie, il faut être patient, on ne peut pas tout avoir tout de suite. Il faut travailler ses points forts, s'armer d'une résilience et d'une abnégation à toutes épreuves, je suis fier, je ne veux pas m'arrêter là, l'équipe a encore besoin de moi, mais ce 52e but me soulage énormément, on le voit sur mon visage quand je remercie Kylian. Beaucoup de personnes me le rappelaient. Le fait d'avoir l'occasion de nous mettre sur de bons rails sur ce match, ça avait beaucoup d'importance. »

La photo avec Kylian Mbappé :

« Il n'y avait rien de calculé, ça fait une très jolie photo, j'ai beaucoup rigolé sur les montages. C'est naturel. Le sport de haut niveau nous fait vivre des moments magiques comme ça. Ça n'est pas le but victorieux de la finale, mais ça voulait dire beaucoup. Chaque match est difficile à gagner, marquer le premier but, c'est une étape importante, on sait comme c'est dur d'enchaîner. Ma relation avec lui est très bonne. Elle l'a toujours été pour moi. Ça se voit aujourd'hui sur le terrain, on prend du plaisir à évoluer tous ensemble. C'est un enthousiasme communicatif, on veut le transmettre à tous, on veut donner du plaisir aux supporters. »

Sa prise de parole à la mi-temps contre la Pologne :

« Varane a pris la parole plus longuement. Il a eu des mots justes, qui ont fait mouche dans la tête des mecs, parce que sur l'énorme occasion polonaise, on se retrouve heureux de ne pas être mené au score. On a la chance de revenir aux vestiaires avec un but, il avait a coeur, comme Lloris et moi, de mettre une piqure de rappel, qu'il ne fallait pas se relâcher, corriger certaines choses, ce bloc, cette solidité, cette générosité, solidarité, cet état d'esprit. Il avait senti qu'on avait parfois lâché trop facilement, qu'on avait des gestes d'humeur qu'on ne veut pas voir dans cette équipe. Il ne faut pas oublier que ce que l'on dégage dans notre body language, c'est important pour rester positif. C'était plus pour remettre un coup de collier. »

Adrien Rabiot :

« Il donne l'envie d'être aimé, oui, on l'aime beaucoup. Pour moi, il est naturel. Il est lui même, souriant, important dans le vestiaire et sur le terrain. Il fait un début de Coupe du Monde remarquable, il est au four et au moulin, il comble les brèches, il a une activité impressionnante. Je le sens épanoui. C'est une chance pour nous d'avoir un mec au milieu comme lui quand on connaît les absences, on peut compter sur lui, je pense qu'il ne va pas s'arrêter là. »

L’appel d’André-Pierre Gignac après son record :

« J'étais à table. Il était tard. Je reçois un appel visio, je n’ai pas eu forcément le temps de répondre à tous les messages encore aujourd'hui. Pour le coup, un appel en FaceTime de Gignac, je l'ai vu, j'ai tout de suite décroché. Je voulais voir sa bonne tête, qui me manque. Ça me rappelle les souvenirs de 2016 où on avait une superbe équipe. Dédé, c'est un pote, que j'estime beaucoup, on est toujours en contact et il a tenu à me féliciter en direct, c'était une bonne surprise de voir son appel. »

Harry Kane :

« On a déjà parlé de lui avec Hugo Lloris. C'est un joueur qui peut avoir un profil qui se compare au mien : grand puissant, jeu de tête, il joue bien dos au but. Sur ces derniers mois, années, il aime bien redescendre plus bas pour participer au jeu; je ne sais pas si c'est son coach ou sa volonté. Il fait beaucoup de passes décisives, mais c'est un buteur, il sait mettre en valeur ses partenaires avec des passes qui font mal aux adversaires. Il faudra le surveiller de très près. Il y a des similitudes, mais on a quand même sept ans de différence. »

Le niveau de l’Angleterre :

« Concernant l'Angleterre, ils font un bon tournoi, j'espère qu'ils vont avoir un match difficile samedi (rires). Je connais bien cette équipe, on en parle avec Hugo Lloris, on se dit qu'on ne veut pas perdre car c'est un match spécial pour nous. Ils ont beaucoup de très bons joueurs, très jeunes, comme nous d'ailleurs. Ils ont de qualité et de la quantité, beaucoup d'options, un joli match à regarder et jouer, et j'espère que ça ira bien pour nous. »

Les clés du match :

« Forcément, les profils des joueurs sur les côtés, c'est souvent des joueurs qui vont vite, qui peuvent percuter. c'est plus rare de voir ça dans l'axe, je pense à Kane ou moi. Il y a des joueurs incroyables dans tous les compartiments du jeu, ça peut être une des clefs du match. Je pense que la vérité du terrain, dans les deux surfaces, fera la différence. Ça va très vite chez nous, mais c'est aussi une équipe complète, bonne sur coup-franc, des bons joueurs de tête, il n'y aura pas que les côtés. »

L’aspect émotionnel des joueurs :

« Chacun sa façon d'aborder les grands rendez-vous. C'est plus facile d'évoluer sur le terrain en étant détaché et en dédramatisant l'évènement, essayant de ne pas prendre en compte cela. Il paraît serein, lucide, calme. C'est pourquoi il ne parle pas beaucoup, il veut beaucoup se concentrer sur le terrain, j'ai pas tort (sourire) ? S'il se sent bien dans sa tête, c'est bien pour nous, j'espère qu'il va continuer à être aussi détendu. »

Les absences :

« Je pense qu'on a été très forts depuis le début du tournoi. On est fort ensemble; on a un superbe esprit de groupe. Nous sommes tous ensemble comme je le dis depuis le début de la conférence, on est comme une famille, on se sent béni car on des qualités et des talents dans cette équipe, malheureusement, on a perdu des grands joueurs, mais on a des qualités pour faire de grandes choses grâce à cet esprit d'équipe. »

La France peut-elle faire le doublé ?

« Pas de surconfiance pour nous, ne vous inquiétez pas, nous sommes confiant, on connaît nos qualités, on va faire face à une grosse équipe anglaise, il faut encore gagner 3 matchs pour ce record, on ne veut pas penser à ça. On est d'abord focalisé sur l'Angleterre. »

Le fait d’affronter des joueurs qu’il connaît très bien :

« Rude, physique, intense. Ce sont des mecs contre qui j'ai déjà beaucoup joué, parfois j'ai gagné, parfois non. Il faut être solidaire, faire preuve d'une attention de tous les instants, ne rien laisser à leurs attaquants. Il faudra être compact, solide. Devant, ça sera à moi, si j'en ai l'opportunité, de faire la différence avec mes partenaires d'attaque. Je suis très impatient d'évoluer contre eux, je suis persuadé que ça fera un joli match à voir, on espère aussi prendre un maximum de plaisir, c'est le plus important avec la gagne. »

Va-t-il jouer jusqu'à ses 40 ans ?

« Comme je l'ai dit, je me sens très bien. Je continue à avoir un niveau intéressant à 36 ans. Quelqu'un m'avait dit un jour, on a tous 20 ans et le reste c'est de l'expérience. Je joue comme si j'avais 20 ans, avec une mentalité d'un petit jeune qui vient d'arriver, qui a toujours faim de compétition, de buts... Bien sur que mon corps me dira stop, mais là, il encaisse, il faut montrer aux jeunes qu'il faut être patient dans une carrière, si je peux jouer le rôle de grand frère, que je peux les accompagner, ça sera un réel bonheur. » a-t-il confié dans des propos retranscrits par OnzeMondial.

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