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·21 mars 2023

Equipe de France (F) : Renard sélectionneur, une cadre des Bleues déjà séduite

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La milieu de terrain des Bleues Grace Geyoro s'est exprimée sur le départ de Corinne Diacre et la probable arrivée sur le banc d'Hervé Renard.

Le vestiaire de l'équipe de France féminine s'impatiente. Ce mardi matin dans les colonnes de l’Équipe, la milieu de terrain des Bleues Grace Geyoro (56 sélections, 14 buts) s'est exprimée sur la possible arrivée en tant que sélectionneur d'Hervé Renard, alors que le banc de la sélection attend toujours le successeur de Corinne Diacre. La joueuse du PSG ne verrait d'ailleurs pas d'un mauvais œil la nomination de l'actuel coach de l'Arabie Saoudite.


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"Quand on entend Hervé Renard, on se dit que c'est un nom du football, français mais aussi mondial. S'il arrive, ça sera positif, il pourra apporter ce qu'il a fait chez les hommes. À quelques mois de la Coupe du monde, il faut de la compétence, de l'exigence, comme on l'a souvent demandé. Il peut amener ça. On attend la décision de la fédération, on a hâte d'être fixées."

Au contraire de ses coéquipières, Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto ou encore Kadidiatou Diani, Grace Geyoro ne s'est pas mis en retrait des Bleues pour contester les méthodes de Corinne Diacre. Elle est revenue sur la situation de crise qui a touché les Bleues et a justifié son choix de ne pas se retirer ponctuellement.

"Tout est allé très vite. Après la prise de parole de Wendie (le 24 février), ça s'est accéléré dans les médias, autour de nous. Je me suis exprimée en interne, avec mes coéquipières, Wendie, "Kadi" ou autres. Je n'ai pas trouvé ça utile de le faire autrement, sachant qu'il y avait déjà eu du mouvement par rapport à ce qui avait été dit. La décision (de mettre fin au mandat de Corinne Diacre, le 9 mars) a été prise rapidement par la commission de la FFF."

Enfin, elle s'est arrêtée sur la relation compliquée entre les joueuses tricolores et l'ancienne sélectionneuse, un discours qui va dans le sens de ceux tenus par la majorité de ses partenaires.

"Les échanges entre la sélectionneuse et certaines joueuses étaient très compliqués. Dans mon cas personnel aussi, il y a eu des hauts et des bas. Elle était peut-être arrivée à la fin de quelque chose. Si cette décision a été prise, c'est que c'était important, au vu des objectifs qu'on a, de connaître de nouvelles choses. On a beaucoup parlé de Corinne, maintenant il faut se demander comment le groupe va se préparer pour les deux grandes compétitions qui arrivent."

Les prochaines échéances pour les Bleues arrivent à grand pas, avec la Coupe du Monde en Océanie cet été (20 juillet au 20 août) puis les Jeux Olympiques de Paris, en 2024. Il y a de grandes chances pour que l'aventure se poursuive avec Hervé Renard, dans un climat plus apaisé.

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