Equipe de France (F) : la nouvelle capitaine des Bleues est connue | OneFootball

L'équipe de France de football a annoncé aujourd'hui l'identité de sa nouvelle capitaine. La semaine dernière, Laurent Bonadei avait surpris tout son monde en se passant des services de Wendie Renard, d'Eugénie Le Sommer ou encore de Kenza Dali.

L'équipe de France s'apprête à disputer l'Euro, du 2 au 27 juillet prochain en Suisse. Comme d'habitude, elle tentera de décrocher le premier trophée de son histoire avec une concurrence forte comme l'Angleterre, l'Espagne ou encore les Pays-Bas. Il y a quelques jours, Laurent Bonadei décidait de faire un choix très fort en se passant des services de Wendie Renard et d'Eugénie Le Sommer dans sa liste.

Conséquence de tout cela, une nouvelle capitaine devait être nommée suite à l'absence de la défenseure de l'Olympique lyonnais. Favorite, c'est bien Griedge Mbock qui a reçu ce privilège comme annoncé par le compte X des Bleues. Âgée de 30 ans, la joueuse du Paris Saint-Germain est sélectionnée depuis 2013 et compte 71 caps à son actif. Sandie Toletti, Grace Geyoro et Sakina Karchaoui, quant à elles, sont nommées vice-capitaines.

Mbock nouvelle capitaine

En conférence de presse la semaine dernière, Laurent Bonadei s'était exprimé sur ce qu'il souhaitait de sa nouvelle capitaine dans des propos rapportés par L'Equipe : "On ne remplace pas Wendie comme ça à la main levée. C'est évident. J'avais anticipé aussi cette chose-là. En janvier, j'ai nommé un groupe de douze joueuses très élargi dans lequel Wendie était la capitaine, Eugénie en faisait partie. J'avais demandé aux deux de s'investir pour transmettre le témoin, ce qu'elles ont très bien fait. J'avais aussi dans l'idée que certaines joueuses se manifestent, prennent plus de responsabilités."

"Grace Geyoro, Sakina Karchaoui ou plus récemment Pauline Peyraud-Magnin, Sandie Toletti ou Griedge Mbock ont eu le brassard. Dans le groupe de 12, il y a aussi Selma Bacha ou Maëlle Lakrar qui sont plus jeunes mais qui sont potentiellement des joueuses qui peuvent aspirer à porter ce brassard, car elles ont de l'expérience et du charisme. Je m'entretiendrai avec toutes ces joueuses lors du prochain rassemblement pour savoir quelles sont leurs intentions. J'ai une petite idée, mais c'est aussi bien que les joueuses soient partie prenante. Il faut une joueuse qui fédère, qui rassemble et qui ait assez d'expérience pour amener ce groupe vers les victoires."

Renard, Le Sommer et Dali mises de côté !

Il s'était aussi confié sur les raisons de la mise à l'écart de Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali : "La réflexion a commencé dès ma prise de fonction. J'avais deux possibilités : soit engager une rupture directe, soit donner la chance à tout le monde, y compris aux joueuses qui avaient souffert après les JO et qui, pour certaines, avaient envie d'arrêter. Donc, après la première phase d'audit et avoir eu beaucoup de joueuses, la phase de compétition est arrivée en février. On a eu de très bons résultats, on a eu quatre victoires en quatre matches, ce qui n'était pas arrivé sur les deux premières Ligues des nations, on est déjà qualifiés (pour les demi-finales). Sur ces quatre matches, l'équipe a plus souvent joué sans ces trois joueuses qu'avec."

"Je me suis posé beaucoup de questions sur la capacité de cette équipe à progresser très vite et à évoluer sans ces joueuses. Il y a eu aussi la très bonne performance d'Alice Sombath (avec Lyon) à Arsenal en demi-finale aller de la Ligue des champions qui m'a fait penser que je devais, sur ce projet de trois ans que j'ai amené, montrer des signes et donner la chance à des plus jeunes. Par rapport au timing, j'ai préféré laisser les joueuses aller au bout de leur saison, ne pas les perturber avant. Le seul cas où j'aurais pu leur annoncer avant, c'est si elles avaient été qualifiées pour la finale de la Ligue des champions. J'aurais pu leur dire début mai" avait-il conclu.

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