Foot National
·1 septembre 2025
Équipe de France : Ekitiké, le système de jeu, son avenir … les principales déclarations de Deschamps en conférence de presse

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·1 septembre 2025
Le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps était présent en conférence de presse ce lundi 1er septembre, afin d’évoquer plusieurs sujets. Florilège de ses déclarations.
Cette fois-ci, c’est sûr : sur le banc de l’équipe de France depuis l’été 2012, Didier Deschamps va entamer son ultime rentrée des classes en tant que sélectionneur. En début d’année, le technicien champion du monde en 2018 a annoncé sa décision de mettre fin à son mandat après la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord. Encore faut-il être de la partie au Mexique, aux États-Unis et au Canada en juin et juillet prochains. Pour cela, les Tricolores et leur coach vont débuter les qualifications pour la compétition mondiale dès ce vendredi 5 septembre, par un déplacement en Pologne pour y défier l’Ukraine (20h45). Viendra ensuite la réception de l’Islande au Parc des Princes (09/09) pour boucler la première des trois fenêtres internationales de la fin d’année 2025. En attendant, Didier Deschamps était présent en conférence de presse cet après-midi pour évoquer plusieurs sujets. Florilège.
« S'il est là, c’est qu’il est censé être utilisé même si on ne sait pas comment ça va se passer sur les deux matchs. Hugo, j'en ai déjà parlé de par sa saison très bonne l'an dernier. Là, il change de club (de Francfort à Liverpool), ça s'est plutôt bien passé en ce début de championnat. Il aurait pu y être au départ. Avec la blessure de (Rayan) Cherki, même s'il n'est pas au même poste, l'objectif est d'avoir le plus d'options offensives. On peut être amené à recentrer ou décaler. Hugo est surtout utilisé en position axiale même s'il a déjà joué sur le côté gauche. Il va découvrir l'équipe de France et comme les 22 autres joueurs, il peut être amené à avoir un rôle à jouer ».
« L'Ukraine est une très bonne équipe. Ils ont en eux le fait de représenter leur nation, avec des joueurs qui jouent peu mais ils dégagent beaucoup d'énergie par rapport au fait de représenter leur pays. Je n'ai pas de craintes mais je suis vigilant. Il y a du répondant et de très bons joueurs. Il faudrait qu'on soit à notre meilleur niveau. Il n'y a pas de marge avec six matchs. L'Ukraine, c'est l'adversaire le plus solide qu'on a ».
« Oui il y a l'idée claire, de par ce qu'il s'est passé la saison dernière, avec des joueurs dans des rôles spécifiques. De par le nombre de joueurs offensifs de qualité, je ne pourrais pas tous les utiliser mais ce système offre quand même l'opportunité d'avoir plus de joueurs actifs et aussi, dans mon idée, même si ça dépend des joueurs disponibles, de créer le plus de problèmes à l'adversaire. Cela demande de la répétition pour créer des automatismes mais comme tout entraîneur-sélectionneur, l'équilibre est toujours fragile. Avec le ballon, il n'y a pas de problème mais quand on ne l'a pas, il faudra qu'on soit plus solide qu'on ne l'a été. On a été confronté à ça (avoir des absents) au mois de juin avec trois défenseurs qui n'étaient pas là. Il n'y avait pas de repères, avec beaucoup de qualités en face. On a pris trop de buts, mais entre ne pas prendre de buts et en marquer, l'option sera toujours de pouvoir en marquer. Je ne suis pas convaincu qu'on soit sûr de marquer plus de buts en mettant plus d'attaquants. Ce sont plus des automatismes plus difficiles à déchiffrer pour notre adversaire ».
« À un moment, où on en a marre de votre tronche, c'est Français. J'ai l'impression que je suis en train de faire mes adieux. La dernière année, oui. Après les critiques, il y en a toujours eu. Chacun peut avoir des avis différents, je ne regarde jamais derrière. J'aurais pu faire les choses de manière différente oui. Est-ce que ça serait mieux passé ? J'ai des choix, des responsabilités. La vérité d'aujourd'hui ne sera pas la même dans un mois. La sanction, c'est tous les trois jours dans le football. Je suis totalement imperméable à tout ce qui est extérieur. Les joueurs sont plus ou moins sensibles. Je n'ai aucun problème avec les analyses. Il n'y a qu'une ligne à ne pas franchir, si on dépasse le terrain humain, ce n'est pas pareil. Ça ne m'a jamais empêché de dormir et de faire les choses pour le bien de l'équipe de France ».
« Cela n'a aucune importance pour moi qu'il s'agisse de ma première ou dernière rentrée, ça aurait pu être la dernière les saisons précédentes pour X raisons. Je suis fixé sur l'objectif qui est le nôtre. L'objectif est de se qualifier, ça ne me traverse même pas l'esprit septembre 2026. Je serai ailleurs mais je ne sais pas où ».
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