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·18 janvier 2019

ENTRETIEN - Alexandre Coeff : "Le Gazélec est un super challenge pour moi"

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EXCLU GOAL - Il y a trois jours, Alexandre Coeff résiliait son contrat avec le club de Larissa, cinq mois après son départ en Grèce. Ce vendredi, le milieu de terrain de 26 ans s'est engagé pour deux ans et demi avec le Gazélec Ajaccio (15e de Ligue 2). Un club dans lequel il avait déjà joué lors de la saison 2015/16 et qu'il espère aider le plus vite possible dans sa quête pour le maintien. Il assistera en tribune au match de ce vendredi soir au Moustoir entre sa nouvelle équipe et le FC Lorient.

Vous êtes de retour en France cinq mois seulement après votre départ en Grèce. On ne pensait pas vous voir revenir si vite.

Alexandre Coeff : Moi non plus. Si vous m'aviez posé la question au mois de juillet, août ou septembre, j'aurais certainement répondu que ce n'était pas d'actualité. Mais à partir du mois de novembre, la donne a changé et là, mon avis aurait sûrement été différent.


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Pourquoi ce retour alors ?

Tout se passait très bien sur le plan sportif. J'avais gagné ma place de titulaire. Mais tout le reste n'allait pas... Les ambitions du club comme la vie privée avec ma femme. Elle a d'ailleurs vite fait demi-tour. Elle ne se sentait pas à sa place, il n'y avait pas grand chose à faire. Et c'était important pour moi qu'elle se sente bien. Voilà pourquoi je n'ai pas voulu m'attarder plus longtemps à Larissa. Dans un autre pays, ça aurait peut-être été différent, mais là c'était compliqué.

Aujourd'hui vous retrouvez le Gazélec, un club dans lequel vous avez déjà joué en Ligue 1 lors de la saison 2015/16. Dans quel état d'esprit arrivez-vous ?

Je voulais revenir en France dans un lieu que je connaissais et qui m'était familier. Il n'y avait pas 3000 possibilités. Au Gazélec, j'ai gardé de bonnes relations avec le Président (Olivier Miniconi, ndlr). Ça a facilité les choses même si j'avais d'autres sollicitations en France et à l'étranger. C'est l'affectif qui a fait la différence.

Comment se sont passées les discussions ?

Le Gazélec connaissait ma situation depuis plusieurs semaines. J'ai dit au Président que je ne me plaisais pas trop à Larissa et sur un ton humoristique il m'a d'abord dit : "patiente un peu et je te fais rentrer la maison". Finalement, ça s'est fait naturellement. Larissa n'a pas posé de problème et a compris ma situation. Avec mon agent (Nicolas Benichou, ndlr), on a bien travaillé. Et aujourd'hui, le Gazélec est un super challenge pour moi. J'ai envie de retrouver rapidement la compétition.

Quelles sont vos ambitions avec le Gazélec ?

Je veux montrer que j'ai toujours le niveau, que je ne suis pas parti me perdre en Grèce. Je veux apporter le maximum de mon expérience personnelle à court terme, pour vite accrocher le maintien et pouvoir préparer la saison prochaine avec le plus de sérénité possible.

Vous aviez repris l'entraînement avec le Stade Brestois au début du mois, dans quel état de forme êtes-vous ?

Je suis rentré à Brest début décembre pour soigner une petite blessure. Les dirigeants étaient au courant que j'avais des contacts en Ligue 2, mais ils m'ont très bien accueilli et ont su me remettre sur pied. Quand ils ont appris que j'allais au Gazélec, ça ne leur a pas posé de problème. Je remercie encore le coach (Jean-Marc Furlan) et le directeur sportif (Grégory Lorenzi) qui m'ont permis de m'entraîner pour retrouver la forme. Vivement la semaine prochaine maintenant, en espérant être sur le terrain.

Si je comprends bien, on pourrait donc vous voir jouer à Grenoble vendredi prochain.

Je me sens à 100%, donc j'espère.

Propos recueillis par Benjamin Quarez.