OneFootball
Bruna Fernandez·18 mai 2019
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Bruna Fernandez·18 mai 2019
C’est un grand jour pour Andressa Alves. Sélectionnée avec le Brésil pour la Coupe du Monde, la milieu offensive dispute la finale de la Ligue des Champions avec le Barça, face à l’OL.
En exclusivité pour Onefootball, l’unique joueuse brésilienne de la rencontre est revenue sur le succès grandissant du football féminin dans le monde.
Est-ce que la pression monte avant la grande finale de la Ligue des Champions ?
Je pense qu’il n’y a aucune pression, au contraire. Je dois profiter de ce moment parce que c’est très difficile d’atteindre une finale, encore plus en Champions League, donc je suis sereine.
Nous devons jouer notre football et laisser les choses se faire. Bien sûr qu’être sacrées championnes serait incroyable, encore plus pour le football espagnol.
Récemment, un match entre Barcelone et l’Atletico a battu le record de public dans le football féminin en club. Comment expliquez-vous ce succès ?
Je pense que c’est un investissement des clubs, qui veulent donner plus de visibilité au football féminin. Cela a aidé à remplir les stades, non seulement lors de cette rencontre, mais également lors d’autres clasicos.
Donc c’est très bien pour le football espagnol, de voir cette croissance. C’est important que les clubs apportent leur soutien pour que les gens puissent aller au stade.
Je crois que c’est bien mieux lorsqu’on joue dans un stade du masculin, car les gens doivent se sentir bien plus à l’aise de se rendre aux matches que lorsqu’on joue dans le centre d’entraînement. Ça fait toute la différence.
Chez les hommes, le Barça suit une philosophie, un style de jeu qui a été implanté par Johan Cruyff. Cela s’applique-t-il également pour l’équipe féminine ?
Oui, le style de jeu de Barcelona est imposé pour toutes les catégories de base et pour l’équipe principale, tant pour la féminine que la masculine. Donc c’est un modèle de référence que nous avons et qui fait qu’on est différentes et que le Barça est différent.
La structure de l’équipe féminine est-elle comparable à ce qui est mis à disposition des équipes masculines ?
On ne peut pas comparer les deux. Mais oui, c’est une très bonne structure, qui grandit peu à peu et s’améliore beaucoup. Mais on est encore loin d’accéder aux mêmes conditions que les garçons.
C’est aussi pour des questions d’argent, ils ont beaucoup plus de sponsors individuels, alors cela fait une grande différence.
C’est comment de jouer dans un des plus grands clubs du monde ?
Jouer à Barcelone, c’est incroyable. On a beaucoup grandi en Europe ces dernières années, donc on peut se considérer comme la cinquième équipe européenne.
C’est un privilège de jouer ici, de porter ce maillot. Je pense que n’importe qui aimerait être à ma place, donc j’essaye de profiter un maximum et remercier Dieu pour cette opportunité.
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