Endrick, un avenir sur l’aile droite du Real Madrid ? | OneFootball

Recruté à prix d’or, Endrick a connu une première saison d’adaptation, avec peu de minutes mais un rendement remarquable. En sortie de banc, il a su faire la différence : but dès sa première titularisation en Liga, prestation décisive en Coupe du Roi, et une efficacité impressionnante par rapport à son faible temps de jeu. Sa vitesse, sa lucidité dans la surface et sa capacité à créer du danger laissent entrevoir un potentiel énorme.

Mais la concurrence à Madrid est féroce. En attaque, Vinicius et Mbappé monopolisent la gauche et l’axe, tandis que Rodrygo est souvent aligné à droite. Malgré les rumeurs d’un éventuel prêt du brésilien pour acquérir du temps de jeu, pour Endrick, s’imposer comme ailier droit pourrait être une porte d’entrée plus naturelle vers un rôle plus régulier dans la rotation de Xabi Alonso.

Un poste à prendre pour Endrick

Sur l’aile droite, Endrick peut exploiter pleinement sa qualité de percussion, sa vivacité et sa capacité à fixer puis déborder. Moins attendu dans ce rôle, il y bénéficierait aussi d’une moindre pression que dans l’axe. Et surtout, il éviterait la confrontation directe avec les stars installées. S’il enchaîne les entrées décisives à ce poste, l’idée d’une titularisation à droite pourrait s’imposer naturellement.

Une saison charnière pour s’imposer

Endrick revient d’une blessure musculaire qui l’a ralenti en ce début de saison, mais son ambition reste intacte. Il a refusé un prêt, convaincu qu’il peut s’imposer au Real. L’arrivée de Xabi Alonso, adepte d’un jeu rapide et vertical, pourrait l’avantager. Dans un système où les rôles sont fluides, il a les armes pour faire sa place, surtout dans un couloir droit qui manque encore d’un véritable titulaire.

Rester à Madrid ou s’en aller en prêt ?

Si la progression est au rendez-vous, Endrick pourrait devenir le dynamiteur du côté droit madrilène. À seulement 18 ans, il a encore tout à prouver, mais aussi le temps et le talent pour y parvenir. Néanmoins, l’éclosion de Gonzalo García rebat les cartes pour le brésilien dans le mauvais sens. Doit-il rester à Madrid en tant qu’ailier droit, ou s’aguerrir en prêt en jouant numéro 9 ?

Achille Mourgues