« En quinze jours après Grenoble, on n’a pas muri » : l’amertume de Benoît Tavenot après Amiens – Bastia | OneFootball

Après n’avoir perdu que 3 fois entre juillet et décembre 2024, le Sporting vient déjà de connaître 3 défaites en 4 rencontres disputées en 2025 ! Malgré une performance très honnête sur le terrain, avec 17 tirs au total soit trois fois plus que les adversaires, Bastia s’est incliné à Amiens lors de la 19e journée de Ligue 2. Un fait qui n’a pas manqué d’agacer le coach Benoît Tavenot, pas convaincu par les efforts de ses entrants notamment et encore déçu d’une erreur individuelle qui pénalise toute l’équipe : la main provoquant le penalty.

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« Les scénarios de match se répètent, quand même. À Grenoble on était moins bons défensivement, on s’est punis seuls. Aujourd’hui on était un peu plus solides, mais on n’a pas fait totalement ce qu’il fallait en termes de détermination. On ne se crée pas assez d’occasions par rapport au nombre de ballons qu’on a dans les 30 derniers mètres. Il y a des faits de jeu qui nous sont contraires. Même au-delà de la fatigue, je pense qu’il y avait mieux à faire pour maîtriser les évènements de jeu contraires qui peuvent nous arriver. On doit mener dans ce match, tout simplement. On n’a pas su le faire. En quinze jours après Grenoble, on n’a pas muri. Ce sont deux défaites de trop. »

« J’ai une rage terrible », peste le coach du SC Bastia

« Je l’ai dit à mes joueurs en sortant : il y a beaucoup de joueurs qui font totalement ce qu’il faut, et quelques uns qui n’ont pas fait totalement ce qu’il fallait. Ils le savent. Les entrées n’ont pas été bonnes. Il y avait aussi des changements subis, car j’avais peur que Janneh prenne un rouge. Mais quand on est sur le terrain, il faut montrer qu’on a le niveau, que j’ai tort (de les mettre sur le banc, NDLR.). Là, on ne m’a pas donné tort. Je parle des deux premiers entrants (Rodrigues et Etoga, NDLR.). Je suis très énervé ce soir. Et si on n’arrive pas à gagner des matchs qu’on maîtrise comme ça, on finira 14e. Ce n’est pas ce qu’on souhaite. »

« Pour Ducrocq, j’ai revu les images… il y a un beau choc quand même ! Après, c’est comme ça. Il n’y a pas d’argent pour mettre la VAR en Ligue 2. Sur le penalty d’Amiens, mon joueur manque de maîtrise. Le bras est décollé, il touche le ballon de la main alors qu’il n’y a pas de danger. C’est cadeau. Mais il n’y a pas de hasard. »

Photo SC Bastia