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·31 mars 2025
Dunkerque/PSG – Luis Enrique souligne un grand progrès de son équipe

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·31 mars 2025
Mardi, dans le cadre des demi-finales de la Coupe de France 2024-2025, le Paris Saint-Germain (1er de Ligue 1) affrontera Dunkerque (5e de Ligue 2) au Stade Pierre-Mauroy (coup d’envoi à 21h10, diffusion sur France 3 et beIN SPORTS). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.
Le PSG est ultra favori avec les équipes encore en lice. Mais la 1ere demi-heure contre Saint-Etienne montre que le risque pour Paris est de prendre les autres de haut ?
Après avoir analysé le match, je pense que la première demi-heure vient surtout du niveau de Saint-Etienne. On a été inférieur à notre rythme habituel. Saint-Etienne, à l’inverse, a été très fort. Ces 30 minutes tiennent aussi dessus. On ne peut pas toujours tout contrôler.
Ramos et Neves ont parlé de l’entraîneur Luis Castro ?
Non, je le connais évidemment. Je viens d’apprendre ce fait. Je demanderai aux joueurs s’ils peuvent aider. Mais nous avons analysé Dunkerque. Ils ont une belle équipe, qui a éliminé Auxerre et Brest à l’extérieur. C’est très fort.
J’aime le style de cette équipe, qui ose partir de l’arrière, qui presse, qui joue le hors-jeu, c’est une équipe qui gêne, compliquée à jouer. Leur classement et leur présence ici ne me surprennent pas. J’espère qu’ils ne seront pas en réussite demain.
Un programme encore chargé, comment gérer la dernière ligne droite de la saison ?
Comme d’habitude. Vous devriez être habitués à cela. Depuis le début de la saison dernière, on ne fait pas le programme sur un seul match. On pense de façon générale. Et nous adorons avoir un calendrier chargé, cela veut dire que l’on est dans les compétitions. On va faire comme d’habitude, en utilisant un maximum de joueurs prêts.
Vous joueurs vous surprennent encore ?
Non, je ne suis pas surpris. Cela ne me surprend pas, je les connais parfaitement. Mais nous sommes dans une phase nouvelle pour certains joueurs, car on reçoit des éloges. Et en général, les éloges affaiblissent, cela peut mener à des erreurs. Et je travaille tous les joueurs pour qu’il n’y ait aucun relâchement.
L’objectif est de penser que tous les matchs et adversaires amènent des difficultés. Ils veulent gagner contre nous. On doit gérer l’excès d’euphorie. Tous les excès sont dangereux.
Jusqu’où peut aller Doué ? Comment vous travaillez avec lui au quotidien ?
Je parle en général plutôt que d’un joueur. C’est là qu’est l’excès, avec les compliments, les joies. Cela peut affecter. Cela vaut pour tous les joueurs, notamment les jeunes. C’est beau d’entendre des choses positives, mais il faut se concentrer sur le travail, l’amélioration et les choses dont a besoin l’équipe.
Cela aidera à surmonter les moments difficiles. Il y a eu des critiques pour Barcola, Doué. Cela fait partie du football et il faut savoir l’accepter. On doit se concentrer sur l’équipe.
Comment préparer les joueurs mentalement au fait d’être favoris ?
Nous avons démarré à Lens, avec des tirs au but. Ensuite, Espaly, Le Mans, Le Stade Briochin, tous les matchs à l’extérieur, et maintenant Dunkerque. Comment nous jouons ces matchs ? Toujours de la même manière, peu importe l’adversaire. On ne change pas, on veut améliorer notre performance.
Donc il faut respecter l’adversaire et jouer au maximum, peu importe le score. Je veux jouer toujours davantage et que l’équipe s’améliore. On veut écrire une page de l’histoire et il faut pour cela prendre chaque match très sérieusement. Dès demain.
Vous avez progressé en tant qu’entraîneur cette saison ?
Une des constantes de ma carrière, est de toujours changer les choses, chercher ce qu’il y a à améliorer. Je pense avoir beaucoup progressé, même si j’ai eu du succès dès le début. Quels sont les aspects à changer ? Ceux que l’on ne voit pas forcément.
Même quand on gagne, il y a des choses. Pas seulement quand on perd. Notre force est de nous demander toujours si ce que l’on fait à l’entraînement se voit en match. Sinon, on change, on cherche une autre option.
Barcola est le symbole de ce que vous cherchez, en faisant passer le collectif avant l’individualité ?
Il le définit parfaitement. Il a commencé la saison avec des buts, ensuite il a été l’un des joueurs qui a le mieux compris que si un joueur est mieux placé alors il faut faire la passe. Même quand il est face au gardien. Il a été décisif 33 fois. Il y a une grande générosité des attaquants.
C’est quelque chose que l’on a amélioré cette saison, notamment quand on était inefficace, de chercher le joueur le mieux placé. On marque plus, une des meilleures attaques en Europe. Et on a l’une des meilleures défenses, ce qui est important. Donc oui, cela valide l’importance de donner le ballon au joueur le mieux placé.
Quel dialogue avez-vous avec le staff et les joueurs ?
Ce sont des choses spontanées. Nous avons toujours des compositions et des moments que nous évaluons en privé. Puis on échange avec les joueurs. C’est à cela que servent les entraînements, le quotidien. J’aime cela en particulier.
Une des choses les plus belles est de vivre avec les joueurs et de partager avec eux. J’aime juger avec eux. Même si c’est moi qui décide, bien sûr. Eux, ils veulent jouer même avec des douleurs. On aime avoir les informations pour prendre les décisions.
Mbaye a marqué, tout le groupe l’a félicité. Vous avez vu des progrès de son côté ? Il pourrait démarrer demain ou à l’avenir ?
Sans aucun doute. Cela fait déjà 1 an qu’il s’entraîne avec nous. Il y a une progression évidente. L’évolution est physique et mentale, pour tous les jeunes qui arrivent avec les professionnels. Je vois un jeune homme très mûr.
Ce que j’aime chez lui, c’est son aptitude, quand il revient avec les U19 ou U23, il a une attitude défensive excellente. C’est un pari du club, il faut avancer petit à petit. C’est le joueur qui montre avec quelle vitesse il faut agir. On l’a élu pour nous aider.
La Ligue 1 est toujours aussi attractive ?
Je comprends que cette année, avec la différence de points que nous avons sur le 2e, cela peut être différent. Mais on bat des records, cela signifie que cela n’a jamais été fait. Mais je crois que le niveau des équipes françaises a été démontré dans les compétitions européennes. C’est très clair. Un club français peut gagner la Ligue des Champions.
Demain, un large turnover ? Qui sera le gardien ?
Bien essayé (sourire). Nous vous inquiétez pas, il y aura 11 joueurs du PSG bien préparés pour être compétitifs, et faire comme nos supporters, ne jamais se relâcher.
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