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·22 novembre 2024
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Depuis le départ d’Edwin Pindi vers Troyes, Selçuk Demir assume la co-présidence de l’USL Dunkerque aux côtés de Demba Ba, pour le compte de l’actionnaire turc Amissos. Ce vendredi, le dirigeant livre une interview à La Voix du Nord pour faire le point sur l’avancement du projet du club, actuel 3e de Ligue 2.
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« Demba Ba est en charge du sportif, de la gestion du groupe professionnel, du staff. Il supervise aussi tout ce que fait la cellule de recrutement et c’est lui qui initie, propulse et met en œuvre la stratégie sportive […] Sur la stratégie générale du club, l’aspect administratif, économique, juridique, désormais, c’est moi qui suis dans ces domaines-là. Les grandes orientations du clubs se font mutuellement […] Les bons résultats aident mais on en est arrivés à ce que tout le monde tire dans le même sens. »
Sur le départ du président de l’association, en désaccord sur la formation : « Quand vous arrivez dans un nouveau projet, que vous avez une stratégie qui est la vôtre, ça contrevient parfois à quelques habitudes. Cela peut quelques fois faire grincher. On n’est pas là pour faire l’unanimité et plaire à tout le monde. On a une vision, je veux bien entendre que certains n’ont pas la même, sauf que si on doit faire le bilan de ce qu’était le club quand on l’a récupéré et de ce qu’il est aujourd’hui, on a quand même réussi à améliorer l’image de façon générale. »
À propos du développement du club : « En termes d’infrastructures, on est en constante discussion avec la CUD (Communauté Urbaine de Dunkerque) pour améliorer le centre d’entraînement. À ce sujet, d’importantes avancées ont eu lieu. Très prochainement, avec l’aide de la CUD, on sera en mesure d’avoir des infrastructures beaucoup plus performantes. On est là pour bâtir sur le moyen et le long terme […] Le projet devrait être livré pour 2026, avec un nouveau centre d’entraînement, des terrains complètement rénovés, salle de muscu, de kiné, un complexe moderne, orienté vers la performance. »
Sur la formation : « Un centre de formation pour les clubs pros, c’est en moyenne entre 2,5 et 3 millions de coût de fonctionnement. Je ne parle pas des coûts d’infrastructures. Dans un environnement géographique ou vous avez Lille, Lens, Amiens, Valenciennes, les clubs belges à côté, votre modèle de formation doit tenir compte de ces dynamiques de territoires. Notre réflexion sur la formation est en train de se constituer. »
Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport
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