Droits TV : LFP - beIN Sports, la guerre est déclarée ! | OneFootball

C'est explosif entre la LFP et beIN Sports, le dialogue est rompu, les accusations fusent, et les millions attendus par les clubs risquent de ne jamais tomber !

Depuis la signature du contrat pour la diffusion de l’affiche du samedi à 17h (78,5 millions d'euros par an), beIN Sports estime être entravée dans ses choix. Impossible, par exemple, de diffuser plus de huit fois la même équipe sur la saison, ni deux fois d’affilée un même club. Une clause qui, dans les faits, réserve la vitrine PSG - OM à Ligue 1+, la future plateforme 100 % Ligue lancée le 15 août.

Problème : la chaine qatari ne digère pas cette limitation et exige de revoir les termes, comme le dévoile le journal l'Équipe. La LFP, par la voix de son DG Nicolas de Tavernost, refuse catégoriquement de céder. « Si l'on acceptait sans contrepartie de modifier les termes du contrat signé, cela serait contraire aux intérêts de LFP Media, et donc des clubs », écrit-il dans un mail adressé aux présidents de Ligue 1, que L'Équipe a pu consulter.

Guerre froide entre la LFP et beIN

L’autre gros point d’achoppement ? Un volet sponsoring de 20 millions d’euros annuels que le groupe refuse d’honorer, assurant ne pas être engagé à ce niveau-là. Or, selon la LFP, cet apport était bien intégré dans le deal validé par le conseil d’administration en juillet 2024. Résultat : plusieurs clubs, qui avaient budgété ces montants, se retrouvent aujourd’hui dans l’incertitude la plus totale.

Cerise sur le gâteau : la LFP accuse beIN Sports un retard de paiement sur les droits internationaux, à hauteur de 18,052 millions, échéance qui aurait dû être réglée mi juillet. Ce n’est pas la première fois que le diffuseur franco-qatarien joue la montre. Déjà l’an dernier, beIN avait retardé ses paiements pendant plusieurs mois, mécontent de ses rapports avec la Ligue. Et cette fois, l’enjeu est encore plus lourd : sans les versements de beIN, la plateforme Ligue 1+ est privée de ressources, alors même qu’elle cumule déjà 66 millions de frais de production… sans aucun abonné.

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