Le Petit Lillois
·26 juillet 2024
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·26 juillet 2024
Le feuilleton des droits télévisés n’est finalement pas encore arrivé à son terme. L’offre réalisée par BeIN Sports n’a pas encore été acceptée par la LFP, avec laquelle des divergences persistent.
D’ici trois semaines, la Ligue 1 reprendra ses droits sur l’ensemble de l’Hexagone. À l’heure actuelle, huit des neuf rencontres de chacune de ses journées seront diffusées. Le conseil d’administration de la LFP a définitivement attribué ce lot à DAZN, en échange d’un montant annuel de 400M€ en moyenne, le tout additionné à une clause de sortie. En parallèle, les négociations se poursuivent avec BeIN Sports, organisme qui devrait a priori diffuser la neuvième et dernière rencontre contre 100M€. Cette offre n’a néanmoins pas encore été acceptée par la LFP, avec laquelle de sérieuses divergences persistent.
Si les 100 millions conviennent à l’ensemble des acteurs, c’est sa décomposition qui déplaît. 80% de cette somme serait un versement classique quand les 20 millions restants seraient en réalité matérialisés par du sponsoring lié au Qatar. The Guardian révèle même qu’il s’agirait du port d’un badge « Visit Qatar » sur tous les maillots de Ligue 1. Une demande qui gêne au sein des dirigeants du football français, qui ne pourraient ne plus être libres de négocier avec certaines entités : « Et si je veux attirer des investisseurs saoudiens ? », aurait lancé l’un d’entre eux. En plus de ce détail, BeIN Sports aimerait pouvoir inclure une clause qui lui permettrait de mettre fin prématurément à son contrat, après trois ans. Une deuxième exigence qui fait tâche. Ainsi, la LFP et le collège des présidents de Ligue 1 patientent, sauf Nasser Al-Kelaïfi.
Président du PSG, mais aussi de BeIN Media Group, la position du dernier nommé agace alors que la chaîne souhaite profiter de son avantage dans le rapport de force pour satisfaire toutes ses exigences. Ces dissensions se poursuivent jusqu’aux droits internationaux, domaine dans lequel les montants n’atteignent pas encore les sommets souhaités par la Ligue de Football Professionnel (70M€ contre 160M€). Pour le moment, à trois semaines du coup d’envoi de la première journée de championnat, un match doit toujours officiellement trouver preneur.