Le Petit Lillois
·9 novembre 2024
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·9 novembre 2024
Sans qu’aucun contrat ne soit encore signé, beIN Sports a réglé son échéance du mois d’octobre. Sa direction a néanmoins ses exigences et ne compte pas lâcher le morceau.
Le feuilleton des droits télévisés ne s’arrêtera donc jamais en France. BeIN Sports, qui diffuse une affiche de chaque journée de Ligue 1 McDonald’s depuis le début de la saison suite à un accord de 98,5€ annuels (78,5M€ de droits et 20M€ de sponsoring) entretient toujours une relation sous haute tension avec la Ligue de Football Professionnel. Le diffuseur franco-qatarien, selon L’Equipe, se sent lésé voire maltraité par la LFP par rapport aux efforts communs réalisés avec DAZN et exigerait certains changements.
Sa direction se plaint notamment de la programmation des journées, jugeant qu’elle ne bénéficie pas réellement des affiches (choix 1 ou 2) dont elle est censée disposer. De même, elle souhaite toujours avoir la possibilité de co-diffuser sa rencontre avec un autre organisme afin de revoir sa facture à la baisse. BeIN Sports aimerait notamment renouer avec Canal+. Cela n’est néanmoins pas envisagé par la Ligue et ses dirigeants. Tout ceci fait que le contrat entre les deux parties n’a toujours pas été signé malgré les premiers versements.
En effet, malgré ses exigences, la chaîne qatarie a versé son dû. Ce geste, peu importe le mois de retard, serait perçu comme un pas fait vers la LFP pour avancer dans les négociations. Toujours d’après les informations du quotidien sportif français, elle a réglé la facture de 15,7 millions d’euros dont elle devait s’acquitter en octobre. Ce montant payé ne devrait pas être redistribué aux clubs avant la mi-novembre.