Dijon : "Un sentiment de tristesse, de dégoût et de honte" lance Deballon après les incidents à Villefranche | OneFootball

Pierre-Henri Deballon, président du DFCO, s’est exprimé après les incidents à Villefranche ce vendredi soir (1-0).

Une demi-heure d’interruption, des jets de projectiles et de barrières dans tous les sens… et du racisme. Ce vendredi soir, le FC Villefranche-Beaujolais recevait effectivement Dijon dans le cadre du quatorzième multiplex de National de la saison. Une rencontre qui a viré au n’importe quoi à l’approche du temps additionnel, avec des affrontements entre supporters des deux camps dans les tribunes. Dans la foulée du coup de sifflet final, Quentin Bernard a annoncé que son coéquipier Nassim Titebah avait été victime de racisme dans les colonnes du Bien-Public. Un comportement confirmé par le DFCO, qui a publié un communiqué dans la foulée.

"C’est un sentiment de tristesse, de dégoût et de honte. Ce n’est pas ça le football et ce n’est pas l’image que l’on a envie de donner" a réagi Pierre-Henri Deballon pour ce même Bien-Public. "Les insultes racistes à l’encontre de Nassim ont aussi été corroborées par plusieurs personnes" poursuit le président dijonnais, qui n’avait pas fait le déplacement à Armand-Chouffet ce vendredi soir. "On verra quelle sera la réaction de la Fédération. On fera aussi le point avec Nassim dès lundi pour voir s’il souhaite déposer une plainte. La difficulté sera d’identifier les personnes, pour faire le ménage dans les tribunes. Le club peut se porter partie civile car c’est l’un de nos joueurs qui a été visé. Le club est aussi touché."

Un antécédent entre les supporters des deux équipes

L’année dernière, des incidents avaient déjà eu lieu entre les supporters des deux camps. Un antécédent dont n’était pas au courant Pierre-Henri Deballon. "Je l’ai découvert. Il n’y a pas les bons supporters de Dijon et les mauvais de Villefranche. Nos supporters ne sont pas là pour se faire taper dessus, mais on doit aussi être exemplaire. Quand on connaît la situation du club, que l’on craque des fumigènes et qu’on fait exploser des bombes agricoles… Pour arriver à des situations comme cela, il faut être deux. Ma position est tranchée : s’ils se sont fait agresser, c’est inadmissible. Mais ils doivent être irréprochables" a-t-il prévenu. La Fédération Française de Football (FFF) devrait se prononcer prochainement sur ces graves incidents.

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