Dijon : "On doit faire de Gaston-Gérard une forteresse", Ridira affiche ses ambitions à domicile | OneFootball

Avant la réception de Rouen, Baptiste Ridira a évoqué l’état de son groupe, ses attentes pour la première à domicile et son regard sur l’actualité du foot français.

Vainqueur à Orléans pour lancer sa saison, le DFCO reçoit ce vendredi le FC Rouen avec la volonté d’enchaîner. Baptiste Ridira a affiché son ambition : imposer Gaston-Gérard comme un terrain imprenable, tout en rappelant que tout reste perfectible. "On doit faire de Gaston-Gérard une forteresse. Quand on joue à domicile, ce ne doit pas être nos genoux mais ceux des adversaires qui tremblent", a-t-il martelé. Satisfait d’avoir pris trois points loin de ses bases, l’entraîneur ne veut pas voir son équipe tomber dans l’euphorie. "On ne peut pas se permettre de penser que c’était un match parfait. C’était loin de l’être. Il y a encore pas mal de choses à corriger, sur le tempo global et certaines actions défensives."

Un groupe presque au complet

Pour ce rendez-vous, Ridira doit composer sans Ben-Chayeel Hamada, victime d’une blessure à un ischio-jambier mardi matin et absent environ trois semaines. "C’est dommage, par rapport à son entrée à Orléans et son profil polyvalent", a-t-il regretté. En revanche, Julio Tavares, Waly Diouf et Loris Dupont font leur première apparition dans le groupe, tandis que Fady Khetir poursuit sa préparation. L’entraîneur insiste : "On est sur des timings de préparation différents, il faut amener les joueurs progressivement à leur meilleur niveau." Le technicien se dit également satisfait de l’atmosphère autour du club : "Aujourd’hui je me sens soutenu. On sent qu’il y a de l’attente, pas de défiance. C’est sain."

Sur l’adversaire, Ridira note un FC Rouen "plus discret" que la saison passée, avec un recrutement qu’il juge "judicieux", citant notamment Nassim Titebah, Raphaël Gerbeaud et Kenny Rocha. "Pour moi, c’est une équipe moins exposée et plus sereine pour travailler", estime-t-il. Interrogé sur la situation de l’AC Ajaccio, exclu des championnats nationaux, il a exprimé sa tristesse : "C’est un club historique. Je pense à l’entraîneur, aux joueurs, au public… Il y a beaucoup de dommages collatéraux. La situation est identique depuis trois saisons avec Sochaux, Bordeaux… J’espère que le foot français ne revivra pas ça chaque année".

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