"Difficile à 12-13 contre 10" : Brest et Éric Roy pestent contre l'arbitrage | OneFootball

Éric Roy, l'entraîneur du Stade Brestois, a pesté contre l'arbitrage du match contre Lens (1-3).

Encore un sale week-end pour l'arbitrage français. Ce dimanche 20 avril, plusieurs faits de jeu ont effectivement mis en émoi les acteurs et suiveurs de la Ligue 1. À commencer par la décision de François Letexier, l'arbitre du derby entre Saint-Étienne et Lyon (2-1), de retirer le carton rouge adressé au Stéphanois Lucas Stassin pour sa grossière faute sur le Lyonnais Corentin Tolisso, sorti blessé sur civière. Une décision qui a logiquement provoqué la colère du camp lyonnais. D'autant plus que c'est l'avant-centre stéphanois, déjà auteur de l'ouverture quelques minutes avant le fait de jeu, qui a inscrit le deuxième but de la victoire de son équipe ...

"Je trouve la sanction très très dure"

Un peu plus tôt dans la journée, c'est le Stade Brestois qui s'est senti lésé par l'arbitrage de Benoît Millot. Lors de la réception du RC Lens à Francis-Le Blé, le club breton, qui jouait l'une de ses dernières cartes pour accrocher une qualification européenne, a dû évoluer en deuxième période sans Abdoulaye Ndiaye. Le défenseur brestois a effectivement été sévèrement expulsé juste avant la mi-temps pour avoir sauver sur sa ligne une frappe lensoise, qui a d'abord touché sa hanche avant de ricocher sur son bras droit. Après vérification à la VAR, l'homme en noir a décidé d'exclure le Breton et d'accorder un penalty aux Sang et Or transformé par Neil El Aynaoui.

"Que tu siffles penalty, je peux comprendre, mais après, il faudrait qu'on m'explique pourquoi tu mets carton rouge, a pesté Éric Roy en conférence de presse d'après-match. Oui s'il y a la volonté manifeste d'empêcher le ballon d'entrer, comme un sauvetage de gardien, mais là, c'est un ballon à bout portant, il n'y a aucune intentionnalité, donc je trouve la sanction très très dure. Mais a priori, c'est le VAR qui a dit penalty et rouge, donc M. Gringore (arbitre vidéo) qui a décidé du sort au match. Difficile à 12-13 contre 10, du coup", a lancé ironiquement le coach brestois dont l'équipe, finalement battue 3-1 par le Racing, accuse sept points de retard sur l'Europe à quatre journées de la fin.

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