OnzeMondial
·3 mars 2025
Diallo annonce trois groupes de travail pour sauver le foot français et se confie sur Labrune et Al-Khelaïfi
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·3 mars 2025
Philippe Diallo, le président de la FFF, est sort du silence après la réunion de crise du foot français.
Ce lundi, nous avions le droit à la grande réunion du football français présidée par Philippe Diallo. A l'issue de celle-ci, le président de la FFF a dévoilé les grands points de cette réunion et a notamment annoncé la création de trois groupes de travail : "Il n'y a pas eu de décision, au sens où je n'ai pas fait voter les gens. Je voulais que ce soit une prise de conscience lucide et surtout que cette réunion soit fondatrice. Fondatrice d'un mouvement qui doit amener le football professionnel français à se réformer en profondeur. En profondeur dans l'analyse de son modèle économique et dans sa gouvernance. J'ai souhaité que des groupes puissent se constituer dès cette semaine. Un qui va concerner la gouvernance, un qui va concerner la stratégie économique et un troisième sur le contrôle financier. Ces groupes seront dirigés respectivement par Marc Keller, par Baptiste Malherbe et je le souhaite pour le troisième groupe sur la stratégie économique par le duo Ivan Gazidis et Damien Comolli" a-t-il expliqué dans des propos rapportés par RMC Sport.
Il a ensuite poursuivi : "Ce lundi après-midi, les débats ont été sereins, plus à l'image de présidents et de dirigeants responsables de notre football. Cela s'est fait dans un climat sain, de réflexion, transparent et sans tabou puisque les questions ont été abordées de façon extrêmement claire. Aujourd'hui, un certain nombre de clubs sont dans une très grande difficulté et pourraient être à terme menacés dans leur existence. C'est la raison pour laquelle je crois qu'il faut, dans un délais court, que les clubs trouvent les consensus et l'équilibre nécessaire. Je souhaite que les clubs travaillent, que des consensus soient trouvés et à la mi-avril, je prendrai mes responsabilités pour définir le cap vers lequel je souhaite qu'on aille. Je fais confiance à mes clubs pour faire en sorte que, conscients de la situation, conscients que l'on a des forces, nous puissions rebondir. Il faut faire en sorte que le football professionnel français rebondisse. Et, non seulement échappe à la crise, mais se mette sur une trajectoire qui fera qu'il soit encore plus attractif demain qu'il ne l'est aujourd'hui. Les championnats de Ligue 1 et de Ligue 2, puisque je vais aux deux, sont de bonne qualité. Il y a de bons joueurs, il y a des buts, il y a beaucoup de monde dans les stades. Et malheureusement, l'image qui en est reflétée à l'extérieur n'est pas bonne. Et nos finances ne sont pas bonnes. Et donc, c'est sur ces éléments-là que nous devons intervenir. C'est la mission que j'ai donné et je vrais prendre un peu de recul pour les laisser travailler."
Enfin, il s'est exprimé sur Vincent Labrune : "Vincent Labrune a été réélu en septembre dernier avec une majorité très forte et tout ça appartient aux clubs professionnels. C'est à eux, si demain ils jugent que la Ligue n'est pas dirigée comme elle le devrait, de prendre les décisions. En tant que tel je n'ai pas de pouvoir. J’ai toujours un avis. Mais certains me des avis je les garde pour moi parce que mon sujet ce ne sont pas les élections à la Ligue mais de manager l'ensemble du football français. Et de faire en sorte qu'il se porte bien" a-t-il expliqué avant de conclure sur Nasser Al-Khelaïfi : "S'agissant de Nasser, je voudrais quand même rappeler que si nous avons encore des clubs en capacité d'aller très loin en Ligue des champions, qui ont permis une attractivité de nos championnats, je pense que Nasser et le Paris Saint-Germain y ont fortement contribué lors de ces dix dernières années. Et je le remercie. Ensuite, s'agissant des conflits d'intérêts, je voudrais quand même rappeler qu'à LFP Média qui est la société qui gère les droits, la loi a déjà prévu qu'il ne pouvait y avoir de personne qui y siège en étant en même côté diffuseur et côté club. Donc ça c'est un rappel de la loi et il y a un traitement fait là. Quand j'appelle à une réforme de la gouvernance, j'appelle à traiter ces questions. Rien ne sera mis de côté, il n'y aura pas de poussière mise sous le tapis."
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