Le Petit Lillois
·28 août 2025
« Devenir le chef, le leader de la défense » : La nouvelle mission d’Alexsandro après la joie du Brésil

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·28 août 2025
International brésilien, Alexsandro a été laissé seul dans l’axe de la défense du LOSC cet été suite aux départs de Bafodé Diakité et Lucas Chevalier. Il se doit désormais de prendre en épaisseur pour occuper un rôle nouveau : celui de leader.
Du mouvement, il y en a eu cet été du côté du LOSC avec 14 départs enregistrés au sein de son effectif. Certains d’entre eux (Gabriel Gudmundsson, Mitchel Bakker, Ismaily, Bafodé Diakité, Lucas Chevalier, Vito Mannone) ont concerné sa défense. Alexsandro a ainsi vu, tour à tour, tous ceux qui l’entouraient habituellement sur le pré le quitter un à un. Il doit désormais composer avec de nouveaux coéquipiers – à sa droite comme à sa gauche, ainsi que dans son dos, dans les cages – et un nouveau statut : celui de cadre, qu’avait Bafodé Diakité, troisième dans la hiérarchie du capitanat lillois.
« C’est ce que j’attends de lui. Pas forcément par la parole ou par des gestes, mais par ce qu’il dégage »
« Il peut être le chef de défense, le leader de défense », affirmait Bruno Genesio, de passage en conférence de presse ce jeudi, à deux jours d’un duel avec le FC Lorient dans le cadre de la troisième journée de Ligue 1. « Nathan (Ngoy) et Berke (Özer) sont encore jeunes, ou moins expérimentés. Et puis, on sait que les joueurs qui sont positionnés dans l’axe sont ceux qui sont le mieux placés pour diriger. Donc, il peut le faire. Cela se matérialisera, par exemple, par ce qu’il a montré ce week-end (contre Monaco, 1-0). De la concentration, de l’agressivité, une qualité de relance des deux pieds qui est assez rare à ce poste-là », jugeait le technicien, citant une à une les qualités affichées.
« Être un leader, c’est ce que j’attends de lui », réaffirmait une seconde fois Bruno Genesio ce jeudi. Pas forcément par la parole ou par des gestes, mais par ce qu’il dégage. Lorsqu’il est comme il est contre Monaco, et je peux vous dire pour en avoir parlé à un joueur qui a joué contre nous l’année dernière, il est impressionnant pour nos adversaires. La stature, c’est ce que j’attends de lui dans ce rôle-là », expliquait-il ainsi. Le message est passé.
L’été a été mouvementé pour Alexsandro, convoqué puis sélectionné par deux fois pour la première fois avec le Brésil. « On est toujours récompensés du travail qu’on fournit et du travail que l’équipe fournit, soulignait encore Bruno Genesio, interrogé une seconde fois sur son défenseur brésilien. Je suis très heureux pour lui. C’est grâce à lui avant tout. Nous, nous sommes des guides, présents pour les aider. Lorsqu’il y a une récompense, c’est grâce aux joueurs et à l’équipe, qui a performé en Ligue des Champions et en championnat la saison dernière. »
Une juste récompense, Alexsandro ne doit cependant pas se satisfaire de ces premiers pas. Il y a un Mondial (2026, aux États-Unis) en ligne de mire : « Il a intégré l’une des sélections les plus prestigieuses au monde. Il y a, en plus, une Coupe du Monde à la fin de saison. Là où il a beaucoup progressé, je trouve, l’année dernière, c’est sur sa régularité, dans la concentration et dans sa faculté à gommer les petites erreurs qu’il pouvait faire par le passé. À lui de continuer à bien travailler à l’entraînement pour poursuivre sur sa dynamique », concluait le technicien lillois, qui attend encore plus du Brésilien, lui-même ambitieux, parfois rêveur.
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