Des JO à la télé à une promotion avec les Bleus, la fin d’une 1ère année à l’international pour Lucas Chevalier (LOSC) | OneFootball

Des JO à la télé à une promotion avec les Bleus, la fin d’une 1ère année à l’international pour Lucas Chevalier (LOSC) | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Le Petit Lillois

Le Petit Lillois

·15 juin 2025

Des JO à la télé à une promotion avec les Bleus, la fin d’une 1ère année à l’international pour Lucas Chevalier (LOSC)

Image de l'article :Des JO à la télé à une promotion avec les Bleus, la fin d’une 1ère année à l’international pour Lucas Chevalier (LOSC)

La troisième saison de Lucas Chevalier dans les cages du LOSC a une nouvelle fois été synonyme de progression croissante. En un an, l’enfant du coin a vu sa stature considérablement évoluer.

Il s’en est passé des choses pour Lucas Chevalier en trois ans, capable de profiter des contre-performances de Léo Jardim pour s’installer durablement dans les cages du LOSC lors de la saison 2022-2023. Depuis, alors qu’il avait déjà engrangé de l’expérience à Valenciennes, il suit une courbe de progression linéaire. Le natif de Calais a découvert la scène européenne, allant jusqu’en quarts de finale de la Ligue Conférence avec Paulo Fonseca. Cela ne suffisait cependant pas pour prétendre au titre de meilleur gardien de Ligue 1, ni au statut de troisième gardien en équipe de France. Il devait alors se contenter des Jeux Olympiques à l’été 2024, compétition qu’il n’a finalement même pas pu disputer, freiné par le LOSC.


Vidéos OneFootball


« Nous aussi, on a des échéances très importantes qui tombent au même moment (que Paris 2024, ndlr) avec notre club. Les choix, dans une carrière, tous les joueurs ont dû en faire et je pense que le plus judicieux est celui-là (prioriser les barrages de Ligue des Champions, ndlr). C’est une compétition que tout joueur veut jouer. Si je peux tout faire, je fais tout. Mais là, il faut choisir. Jouer la Ligue des Champions avec le LOSC, ça n’a pas de prix », lâchait Lucas Chevalier, lui qui prétendait à un rôle de capitaine au sein de l’équipe de France olympique de Thierry Henry. La suite lui a sans doute donné raison.

Les formations françaises pourraient désormais être obligées de libérer leurs joueurs pour les Jeux. Il s’agit d’une initiative gouvernementale, à l’image de ce que peut déjà pratiquer l’Espagne avec ses sélections de jeunes.

Une année sous le feu des projecteurs

Lucas Chevalier pouvait ainsi profiter des Jeux Olympiques à la télévision, tout en prenant soin de son propre corps, lui qui avait conclu l’exercice 2023-2024 sur le carreau. Le portier s’était blessé à Nantes, lors de l’avant-dernier match de la saison. Il souffrait d’une lésion méniscale du genou gauche et avait dû passer sur le billard. Ce repos prolongé ne pouvait qu’être bénéfique. Il l’a été.

« Je joue au football pour ça, être un peu galvanisé. Il y en a peut-être qui se font dans le slip, mais je pense que ça va être bon de vivre ça, vivre cette expérience », s’exclamait Lucas Chevalier en août dernier, à l’aube du 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le LOSC s’est parfois fait peur, mais est finalement venu à bout du Fenerbahçe SK puis du Slavia Prague pour se hisser en phase de ligue. Le pari des Dogues était réussi, personne n’avait réalisé cette performance depuis 2017 et le parcours de l’AS Monaco.

La suite, tout le monde la connaît. Les supporters lillois ont vécu des émotions sans pareille lors d’une première phase de compétition inoubliable. Le LOSC faisait sensation au fur et à mesure des apparitions, battant le Real Madrid, l’Atlético, Bologne, le SK Sturm Graz et le Feyenoord Rotterdam, tout en résistant à la Juventus. Performant en Ligue 1, Lucas Chevalier brillait lors de ces soirées de fête, rendant des copies toutes plus réussies les unes que les autres sous le feu des projecteurs. Il aime ça, et ça s’est vu. « Il a quelque chose de différent des autres », reconnaissait Bruno Genesio en décembre. Didier Deschamps le percevait lui aussi.

De premiers pas à une titularisation espérée

En novembre 2024, lors de la dernière trêve internationale de l’année, Lucas Chevalier (23 ans) passait pour la toute première fois à Clairefontaine dans la peau d’un membre de l’équipe de France. Appelé par Didier Deschamps, il honorait sa première convocation chez les Bleus : « Quand on arrive, on essaie de se faire un petit peu petit, de ne pas se faire remarquer, de tout bien faire, avait confié le portier lillois de retour de ce premier rassemblement. Cette époque, ainsi que celle durant laquelle il rongeait son frein lors des Jeux de Paris 2024, ont vite été révolus. L’année 2025 a rebattu les cartes.

Quelques mois plus tard, en juin, Lucas Chevalier n’est déjà plus le nouveau venu. Didier Deschamps et son staff technique ont beau avoir retardé l’échéance, ils ne pouvaient plus masquer l’évidence. Débarqué dans la peau du meilleur gardien de Ligue 1, le dernier rempart du LOSC a profité du dernier rassemblement de la saison pour voir son statut être réévalué. Il a suffisamment poussé pour faire son trou et devenir numéro 2 dans la hiérarchie des gardiens de l’équipe de France, devançant désormais Brice Samba. Le Lillois « a convaincu le staff des Bleus qu’il était en capacité d’assumer ce nouveau rôle », tandis que Brice Samba a tendance « à stagner » depuis son arrivée en Bretagne, au Stade Rennais, notait la presse francilienne ces dernières semaines.

Les médias s’emballaient d’ailleurs suite au discours de Didier Deschamps en conférence de presse. Le sélectionneur laissait la porte ouverte à une première apparition potentielle de Lucas Chevalier dans les cages de l’équipe de France contre l’Allemagne. Cela ne fut finalement pas le cas, alors que Mike Maignan souhaitait terminer sa saison par une grande, une très grande performance, mais Lucas Chevalier n’est désormais plus très loin de cette nouvelle consécration. La progression linéaire se poursuit depuis quatre ans, elle se fait désormais à l’international. Que lui réserve la saison prochaine ?

À propos de Publisher