Des émotions, des émotions, des émotions, elle est là notre victoire | OneFootball

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·14 mai 2021

Des émotions, des émotions, des émotions, elle est là notre victoire

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Je crois qu’il faut plaindre ceux qui n’ont pas d’équipe à supporter.

Certes la vie apporte son lot de bon moments, mais aucun comme ceux offerts par une équipe de football et rien ne sert de les comparer. « Au football, la joie que te procure une victoire peut durer trois, quatre jours. Tandis que le sexe, ça peut te procurer du bonheur durant une seule minute. » Lorsqu’il tente de mettre des mots sur ce que l’on ressent en tant que passionné, Sergio Busquets fait surement fausse route. La preuve lors de fameux MHSC-PSG, nous avons eu deux orgasmes. Brefs, intenses, mais aussi complexes qui mêlaient bien des sentiments : la peur qui nous a suivis jusqu’au sauvetage d’Hilton, la joie évidemment, la fierté, l’inattendu, l’espoir. Et puis, il y a quelque chose de collectif qui est difficilement saisissable : voir la joie sur les visages de ses amis de toujours, de sa famille. Laisser tomber toute forme de pudeur pour les enlacer. Non vraiment Sergio, c’est autre chose. Et ceux qui ne l’ont jamais vécu passent juste à côté d’un sentiment unique, qu’on ne peut pas substituer. Hier, Montpellier a perdu. Mais il faut être heureux. Ces moments vécus sont précieux car ils sont rares. On s’en souviendra longtemps de l’égalisation d’Andy, elle va trouver une petite place dans notre boîte à souvenirs juste à côté du but de Pavard et de celui d’Aït-Fana. Les gentils ne gagnent pas toujours mais ils auront au moins arraché des mains des affreux du PSG quelques moments de grâce. Et au fond, elle est sûrement la notre victoire.


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Alors merci Coach, merci Gaet’, merci Andy, merci Dim’, merci Vito, merci Junior de nous avoir permis de vivre ça. De m’avoir fait oublier tout l’espace de quelques instants. Merci d’incarner à merveille l’esprit Pailladin. Bordel, je vous aime autant que j’aime mon club, ma ville et ses couleurs. Des loosers magnifiques c’est peut-être ce que vous êtes après cette rencontre, ce que nous sommes, comme la France en 1982, mais un jour viendra notre 98′, à nous aussi. Et peut-être plus vite que ce qu’on le pense.

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