Des besoins au mercato ? Le LOSC et Bruno Genesio refusent de céder « à la précipitation » | OneFootball

Suite à la blessure de Matias Fernandez-Pardo, ajoutée aux pépins réguliers d’Edon Zhegrova, le LOSC voit ses options offensives se réduire. Bruno Genesio l’a reconnu ce jeudi, mais se laisse le temps de la réflexion.

Le marché des transferts a débuté suite aux douze coups de minuit, ceux qui ont fait passer la majorité du continent européen d’une année à l’autre. Depuis, le LOSC a enregistré deux départs avec Akim Zedadka, en marge du groupe, et Ousmane Touré, prêté du côté de Valenciennes, ainsi que des blessures avec le cas Matias Fernandez-Pardo, victime de l’excès de zèle des Canaris lors de la seizième journée de Ligue 1 McDonald’s. Ce pépin, ajouté aux soucis réguliers d’Edon Zhegrova, pousse les Dogues à réfléchir différemment sur le marché : « On est en discussion chaque instant avec le président sur nos besoins, sur ce que l’on peut encore améliorer. On aime faire les choses bien et je pense que pour que ça soit le cas, il faut bien peser ce qui est positif, ou non, en cas d’arrivée ou de départ. Même si on a beaucoup de matchs, et c’est vrai que ça fait beaucoup d’absences dans le secteur offensif, on se doit de garder du sang-froid, de la lucidité et du recul », insiste d’entrée de jeu Bruno Genesio, interrogé à ce sujet en conférence de presse.

« On est sans arrêt en mouvement en ce mois de janvier, poursuit-il. Cette période de mercato ne dure que 30 jours et on est sans cesse en réflexion avec la direction et la cellule de recrutement pour savoir ce que l’on peut améliorer et si on peut le faire. Cette fenêtre de mercato, si on l’utilise, elle doit nous permettre de nous renforcer, ce qui est rarement le cas à cette période. On est sans cesse en échange et en mouvement. On ne pouvait pas, par exemple, prévoir que Matias (Fernandez-Pardo) allait se blesser. La situation d’avant Nantes n’est donc plus la même qu’aujourd’hui, et donc c’est pareil que ce soit pour Momo (Bayo) ou pour d’autres joueurs », rappelle-t-il, alors qu’un potentiel départ de Mohamed Bayo n’est un secret pour personne.

Quel profil pourrait intéresser les Dogues ? C’est simple, celui de Matias Fernandez-Pardo, du moins un élément possédant des qualités de rupture sensiblement similaires : « Avoir un joueur du même registre, cela fait partie des réflexions que l’on a aujourd’hui. On cherche à savoir si l’arrivée d’un joueur avec ce profil peut être une bonne idée, ou non, d’ici la fin du mercato. Encore une fois, pas dans la précipitation. La pire chose est de faire ce que l’on appelle le panic-buy et acheter pour acheter. Il faut vraiment que ça soit un joueur qui rentre dans ce que l’on souhaite faire, dans les principes de jeu, mais aussi qui soit dans l’esprit de ce groupe. C’est un point important dans la performance », conclut ainsi Bruno Genesio, contraint de longuement évoquer ce brûlant sujet qu’est le mercato.