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·13 avril 2024
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Tanguy Coulibaly et Yann Karamoh font partie des hommes du moment. Longtemps critiqués pour des entrées en jeu peu convaincantes, ils se font petit à petit une meilleure place dans l’esprit des supporters et probablement aussi du coach Pailladin. Ce dernier, en conférence de presse, évoquait le sujet et notamment les interrogations que cela peut causer au moment de mettre en place son onze de départ:
« Ce n’est pas des maux de tête, non. Je le répète tout le temps, on attend de la part de tout le monde, de tout l’effectif, qu’ils soient prêts et qu’ils répondent présent. C’est le lot des grandes équipes. Et dans les grandes équipes, quand vous n’êtes pas bon, vous allez en tribune ou vous êtes assis sur le banc et vous regardez les copains jouer. […]
Je savais qu’en prenant Tanguy et Yann, on allait peut-être galérer avec eux. Quand tu ne joues pas d’un an ou d’un an et demi, c’est très long pour revenir à un bon niveau. Ne serait-ce dans la domaine athlétique. Courir tout seul, cela n’a rien à voir avec un entrainement collectif et si tu n’as pas le bon physique, tu perds en lucidité et tu ne peux pas répondre techniquement. Et donc jouer au haut niveau. »
Le coach Pailladin avait décidé de broyer du noir et donc de regarder les difficultés passées plutôt que d’envisager un meilleur futur pour les dernières semaines de cet excercice 2023/2024 de Ligue 1:
« Oui, cela nous donne des cartouches supplémentaires surtout après avoir connu cette CAN où beaucoup de joueurs sont partis, puis il y a eu beaucoup de blessés. On a galéré. On n’a pas eu Arnaud Nordin pendant 5 mois en début de saison. Quand vous pensez pouvoir disposer de Nordin et de Tamari sur la première partie de saison mais que tu n’en as qu’un, puis qu’ensuite Tamari revient de la Coupe d’Asie et est fatigué… On joue sans lui aussi. Ça nous a pénalisé. »