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·11 octobre 2024

DECRYPTAGE : Arnaud Pouille, une feuille de route attendue

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Présenté hier officiellement, le nouveau président exécutif du Stade rennais a livré ses premiers mots et donné quelques éléments quant aux axes jugés prioritaires. (…)

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Présenté hier officiellement, le nouveau président exécutif du Stade rennais a livré ses premiers mots et donné quelques éléments quant aux axes jugés prioritaires.


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L’échange aura duré un peu moins d’une demi-heure. Après avoir salué toute la salle de presse et procédé aux photos d’usage, le nouveau président exécutif du Stade rennais s’est présenté de manière officielle, devant les caméras. Contacté il y a plusieurs semaines par François-Henri Pinault et Alban Gréget, arrivé il y a quelques jours, pas encore logé, Arnaud Pouille a le sourire facile et l’oeil vif. Le Nordiste connait bien la région pour y avoir des attaches. Il va désormais pouvoir s’y installer et découvrir une région proche de la sienne sur certains domaines.

Il n’est pourtant pas question pour le 39e président de l’histoire du club de chercher à « réécrire » l’histoire vécue avec le RC Lens. Entre 2017 et 2024, Pouille a ramené dans l’élite le Racing, et l’a poussé jusqu’en Ligue des Champions. « Le livre se referme » désormais selon les mots de celui qui est « 100% Rennais maintenant et prêt à livrer la feuille de route » qui lui a été confiée. Il a beaucoup été question de cette feuille de route justement, et sans d’ores et déjà proclamer les décisions qu’il compte prendre, le dirigeant a donné quelques indices.

La formation, la priorité

Si le discours est maintenant convenu et répété, l’insistance avec laquelle Pouille a appuyé sur l’importance de la formation rennaise a de quoi interpeller. « Une performance durable », « bien organisée », voilà vers quoi veut tendre un président qui a rappelé plusieurs fois que « le premier point est donc de s’assurer qu’au niveau de la formation, le Stade rennais reste vraiment en haut ».

Ces paroles tombent à un moment où les doutes existent quant à la capacité du Stade rennais à sortir prochainement d’autres éléments aussi bons et cotés sur le marché que les précédentes réussites, presque toutes parties cet été. Pourrait-il y avoir rapidement du changement à l’Académie dirigée par Denis Arnaud, déjà bien renouvelée depuis un an avec une cascade de départs ? « La première des choses, c’est de travailler, tirer dans le même sens. Et de là viendra certainement la performance, si c’est bien organisé », résume Pouille.

Stéphan ne semble pas menacé dans l’immédiat

Il faudra patienter, comme sur chaque thème, a priori. « Je suis de ce bois là, c’est en comprenant comment ça fonctionne que vous arrivez à suivre au mieux la feuille de route qui vous a été fixée », a confié Arnaud Pouille. Et avec Julien Stéphan, la patience semble de mise. Hier, ni Pouille ni Alban Gréget n’ont clairement affirmé leurs intentions vis-à-vis d’un coach fragilisé.

Et là aussi, Pouille sonde. « J’ai passé beaucoup de temps avec Julien. Je connaissais son expertise, reconnue sur la place. J’avais envie de m’asseoir avec lui, lui aussi d’ailleurs. Je pense qu’il avait besoin de partager pas mal de choses ». Tout en maintenant sa confiance, le président a posé un cadre. « Maintenant il faut se projeter sur le moyen-long terme et les rencontres qui vont venir. Julien l’a dit samedi dernier, il sait que la situation n’est pas facile en terme de résultats, mais je vous garantis que ça bosse ».

En l’état, Julien Stéphan ne semble donc pas immédiatement sur la sellette pour ses dirigeants. Le bloc Brest-Le Havre-Auxerre-Toulouse pourrait être un indicateur de la suite des évènements.

Patient pour l’Europe

Mais l’objectif reste pour ce Stade rennais toujours la qualification en coupe d’Europe dès la saison prochaine. Cela a été confirmé par les dirigeants rennais, même si Pouille souhaite temporiser. « On va se concentrer sur nous, déjà », pose t-il. « On aurait dû marquer plus de points, mais on est à cette place là. On la regarde froidement et on se dit « comment on va faire en sorte de gagner une place, deux places, et on verra plus tard où on se situe ». Pas à pas, main dans la main, « dans la juste et bonne collaboration » avec un Frederic Massara qu’il est « heureux de retrouver », lui qui avait cherché récemment à le faire venir à Lens.

Échange, compréhension, collaboration. Voici peut-être les trois mots directeurs qui ressortent de cette première sortie médiatique rennaise pour Arnaud Pouille, lorsque l’on tente de cerner son mode de fonctionnement. Le temps nous en dira davantage, et le principal intéressé prend le sien au moment de poser ses mots. Un peu moins lorsqu’il s’agit de clarifier un point. « Je ne pense pas être dans l’esbroufe. J’essaye de prendre la bonne décision, au bon moment. (…) La décision ne me fait pas peur. » La feuille de route déterminera quelles seront les premières d’entre elles.

  • Au moins c’est clair ; les jamais contents viennent de prendre le manche de râteau dans le nez et lui (Pouille) n’est pas là pour leur faire plaisir non plus... La priorité reste la formation des jeunes y compris les féminines, éventuellement une qualification européenne, mais un titre de champion de France n’est pas au programme ni les idées de grandeurs... Les avis farfelus sont remplacés par les « data ».
  • Rodighiéro 65 11 octobre à 09h54 La formation oui, mais bon nombre de bons éducateurs formateurs ont quitté le Stade Rennais cet été et les générations de joueurs à venir ne décèlent pas de réels talents (ça tombe mal). Le sportif la place n’est pas bonne, les points insuffisants, mais on va continuer comme ça ,car le coach travaille dur ! c’est vrai que déjà les progrès se font sentir ! et que les supporters retrouvent confiance et plaisir . L’ Europe , bien sûr on y va ,mais pas pour l’instant, on va d’abord essayer de gagner une place puis deux et surtout demander aux sept premiers de ralentir la cadence , parce que s’ils continuent à gagner on va pas s’en sortir ! c’est ce que j’ai compris , je dois dire que je suis soulagé, je croyais qu’on était dans la panade et puis non chouette !
  • manilalegrand 11 octobre à 11h01 Pour moi Stephan est sur la sellette. Pouille ne va pas dire que notre entraîneur est nul et qu’il ne fait pas son boulot, ça c’est pour la forme. Comme pour Cloarec, il fait du bon boulot mais on le vire. Tout le monde fait tellement attention à la com de nos jours. Mais il y a des objectifs européens et le club a fait le nécessaire pour y arriver et si on reste au fond du classement, c’est sûr qu’il va y avoir du changement.
  • CondateFan 11 octobre à 11h28 À peine les présentations par le menu effectuées qu’on a l’impression qu’il y déjà un’ Pouille dans le potage. Alors évidemment, et ce n’est plus un secret pour personne, au Stade Rennais, la soupe est bonne. Les bourses bien remplies du Père Pinault aidant beaucoup en cela. Mais le rôle de président du SRFC semble incompatible, ou tout du moins difficilement tenable, et même sur le court terme, avec la présence d’un tel Propriétaire. Si le mec prend trop de place, comme Olivier Letang par exemple, il se fait virer. Et si le type paraît trop fantomatique, à la Olivier Cloarec, eh bien il dégage aussi. Difficile de trouver le juste milieu dans ces conditions. Car si Arnaud la joue trop Pouille molle il risque de repartir la queue entre les jambes dans pas longtemps, et si il les pose direct sur la table, c’est Pouille paraissant trop enorme qui risque de tomber tout aussi vite. À moins que pour Arnaud, à l’image d’un autre Président, toute cette agitation provenant du vieux Proprio lui en touche une sans faire bouger l’autre. Et même si il lui sera difficile de cohabiter avec son nouveau pote âgé, il doit néanmoins rapidement se séparer du Bouainou pour lequel on a déjà beaucoup trop soupé.
  • Cadoudal35 11 octobre à 11h57 Il est évident que si Rennes s’incline lourdement contre Brest, toutes ces paroles diplomatiques à l’encontre de J. Stephan seront vite oubliées. Et oui, une place proche des relegables à la fin de la 8eme journée ferait plus que désordre. Et il ne faut pas se leurrer même si (enfin) l’équipe arrive à faire une belle série (après Brest les adversaires sont plus qu abordables), nous ne serons pas plus obligatoirement rassurés. Le public demande surtout à ne plus s’ennuyer au stade. Une défaite face à un « gros » se digere plus facilement avec un semblant de beau jeu. Les supporters rennais sont très patients mais sont surtout connaisseurs, il va falloir arrêter de les prendre pour des imbéciles. Les prix des places plus la tristesse du jeu constatés depuis plusieurs mois au Roazhon Park ne vont pas aider à calmer leur mécontentement. Un électrochoc est demandé depuis quelques semaines et souvent c’est l’entraîneur qui sert de fusible. A Rennes, on fait tout à l’envers. Il est temps que les dirigeants se mettent également la tête à l’endroit. Espérons que mr Pouille remette de l’ordre dans la maison rouge et noire.
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