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·24 août 2024
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Daniele De Rossi s’est exprimé ce samedi lors de la traditionnelle conférence de presse de veille de match. Demain dimanche 25 aout 2024, les giallorossi recevront Empoli pour la 1ère de la saison à l’Olimpico.
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« Pour compléter notre effectif, il reste une semaine, sept jours, il y aura un temps pour en parler. Il est prématuré de faire un bilan maintenant. En ce qui concerne l’affaire Paulo, c’était une situation émotionnelle, pleine de hauts et de bas, et je sais que demain, les supporters seront tous avec nous, comme ils l’auraient été malgré tout. Ils sont et seront toujours à nos côtés ».
« Nous avons vu la réaction déclenchée par son choix. Il a refusé des sommes très importantes, dans le monde du football ce n’est plus une chose courante. L’enthousiasme aurait été là de toute façon, mais maintenant, les tifosi voient certainement en lui non seulement un leader technique, mais aussi quelqu’un qui a pris une décision également basée sur l’amour que les supporters de la Roma ont pour lui et pour l’équipe. C’est une belle histoire, pas très courante dans le monde du football, je pense qu’ils devraient être fiers. Ils doivent être fiers car ces décisions sont souvent le résultat de l’amour des fans envers leurs joueurs ».
« Ce n’est jamais facile d’étudier les adversaires car ils peuvent toujours changer quelque chose pendant le match : il y a eu peu de matchs, comme vous l’avez dit. Cependant, on connaît Roberto D’Aversa, il n’ entraîne pas que depuis deux matchs. On sait ce qu’il demande à ses équipes. Empoli est une équipe qui a du talent, et je ne prendrais pas le dernier match comme référence pour mille raisons. Mais ce sera un match difficile. Ce qui m’a le plus déçu ces dernières semaines, c’est qu’on n’a jamais parlé des matchs que nous avons joué. Si nous commençons à penser à Empoli demain à 6, 7 ou 8 heures, il sera trop tard. Nous savons que ce sera un match très difficile, et nous y travaillons depuis plusieurs jours. Différent de celui du championnat passé, mais pas tant que ça. Nous espérons que le résultat final lui, sera différent ».
« Avec les deux Sud-Américains derrière l’attaquant, cela devient un 4-3-2-1. Le 4-3-3 est un peu différent de la façon dont je le conçois, avec des ailiers qui jouent les pieds sur la ligne et ce n’est pas vraiment la caractéristique de Paulo. Il faudra peut-être s’adapter quand il joue, comme il va falloir demander à Matias de changer un petit quelque chose. Mais oui, absolument, Ils peuvent jouer ensemble. Nous l’avons toujours dit ».
« Je n’exclus aucune possibuilité : les bons footballeurs peuventjouent ensemble, parfois un seul jouera, parfois aucun des deux. Ce sont deux joueurs avec beaucoup de talent, comme d’autres aussi talentueux, mais avec des talents différents. Et peut-être que vous, les passionnés de football, les aimez moins. Il y a ceux qui sont talentueux avec le ballon aux pieds, ceux qui sont très talentueux sans le ballon, ceux qui donnent un grand équilibre à l’équipe. De temps en temps, je choisirai qui sera le mieux à envoyer sur le terrain, en fonction de mon avis ».
« Nous avons deux ailiers en plus de Paulo et Matias, qui sont Zale et Stephan. Nous verrons ce qui se passera dans les prochains jours. Il y a Joao, qui est un joueur avec un avenir assuré à 100%, nous comprendrons quoi faire de lui aussi, nous avons Baldanzi qui joue un peu plus à l’intérieur, je le vois bien comme milieu de terrain, et je continue d’aimer la façon dont il joue davantage à l’intérieur du terrain. Nous verrons ce qui se passera, comme cela se produit dans d’autres équipes. Pour acheter plus de joueurs, il faut faire de la place. Parfois numériquement, parfois aussi économique ».
« La Juventus a dû vendre Soulé pour acheter d’autres joueurs… A partir de la semaine prochaine je ne vous dirai plus « on verra », car il n’y aura plus le temps. Et nous serons plus conscients de qui nous sommes. Le problème est en amont. Il est dans la gestion du mercato qui bâtardise les premières journées, qui les gâche, et qui déroute… parce que dans les premiers matchs, le mercato est dans toutes les tetes. C’est le bordel, les premières semaines sont ‘un casino’ ».
« Il suffirait de se mettre d’accord, il suffirait de se rendre compte que cela peut se terminer deux semaines plus tôt, sans rien bouleverser. Je ne pense pas qu’il puisse y avoir des entraîneurs, des directeurs sportifs, des présidents qui puissent se dire contre cette proposition parce que ce n’est pas un problème juste pour moi, cela dérange tout le monde ».
« Non, le club ne m’a jamais demandé de mettre quelqu’un sur la touche. Et nous ne le ferons pas dimanche. Tenir à l’écart des entraînements ou des matchs ceux dont nous savons qu’ils partiront, mous pouvons y penser, mais nous nous limitons à cela, pour éviter qu’un accord déjà conclu ne soit compliqué par une blessure à l’entraînement. Mais je n’ai jamais reçu d’informations à ce sujet ».
« Quant aux joueurs qui sont revenus puis repartis et ont réussi, ils l’ont mérité sur le terrain pour leur travail, pour leur attitude. Ces garçons-là – Belotti, Solbakken, Darboe NDLR – méritaient d’être entraînés et bien traités. Je ne nierais pas qu’Ola et Marash ont fait une pré-saison exceptionnelle, mais c’est évident qu’ils auraient eu peu d’espace ici et le mieux pour eux était de partir ».
« Quant à Rick, il ne faisait pas partie de mes plans, et je ne pense pas que cela va changer. En fait, cela ne changera pas pour moi. Ensuite, il y a les discours de la socità qui ne font qu’un avec mes décisions et qui m’ont soutenu. Rick a été un de mes anciens coéquipiers, c’est un de mes amis, mais pour mille raisons, ce n’était pas bien qu’il continue avec nous, j’espère qu’il trouvera de la place ailleurs parce qu’il est un bon joueur et qu’il le mérite ».
« Si le club m’a demandé de l’entraîner dans l’équipe, je l’entraînerai parce qu’il n’a rien fait de ‘grave’, mais de petits facteurs, tant tactiques que techniques et comportementaux, m’ont amené à prendre cette décision, pour laquelle J’en assume l’entière responsabilité. J’ai été soutenu, comme toujours, par le club et nous avons fait un choix comme celui-là. Voyons ce qui va se passer. C’est un choix qui concerne la società. C’est un bon joueur et il mérite d’aller jouer ».
« Je suis l’entraîneur. Paulo sera géré par un entraîneur et par le club. Je ne peux pas penser aux clauses ou aux non-clauses. J’ai lu quelque chose, je ne sais même pas si c’est vrai, mais nous sommes d’accord sur le fait que Paulo reste l’un de nos joueurs, l’un de nos joueurs importants et qu’il sera traité comme tel, comme tout le monde ».
« Paulo sait ce que je pense, car avant que tout cela ne sorte, nous avons parlé plusieurs fois, nous avons discuté de ses idées, des miennes, de ce que je voulais faire avec lui, de ce que j’ai aimé, de ce que je n’ai pas aimé ».
« Parce que j’aime ce truc, parler face aux gens, je l’ai toujours fait en tant que coéquipier. Je suis toujours allé dire à mes coéquipiers et à mes entraîneurs ce que je pensais. J’aime être clair avec mes joueurs, avec Paulo, avec tout le monde. Je peux changer d’avis parfois, cela peut arriver, mais quand j’ai dit « il sait ce que je pense », je disais qu’il « sait ce que je pense » de cette décision ».
« Nous avons parlé plusieurs fois, moi de mon point de vue et lui plusieurs fois du sien ».
« Pour moi, ils sont tous des protagonistes. En fonction de sa condition physique, je le gérerai, comme je gérerai tous les autres : s’ils ne vont pas bien, s’ils ne sont pas en forme, s’ils ne s’entraînent pas bien. Depuis le début du ritiro, il n’a manqué aucune séance d’entraînement, hormis lors de son mariage. Et il a toujours poussé fort ».
« De ce point de vue, le club et moi-même savions qu’il s’entraînait très bien. Nous le traiterons donc comme nous traiterons les autres. Comment cela pourrait-il être basé sur l’adversaire, sur le match, la difficulté, ou la structure tactique de l’adversaire, ou le match auquel nous pensons être confrontés. Ce sera une gestion normale, comme pour tous les joueurs ».
« Pour vous, cela fera plus de bruit lorsqu’il sera sur le banc, car nous parlons d’un champion. Mais pour moi, il est inévitable que je puisse choisir ce qui est juste en fonction du prochain match. Tout est fait pour le meilleur de la Roma ».
« Celik a fait les matchs les plus excitants de ma partie de la saison. C’est un footballeur qui joue en équipe nationale, il a remporté le championnat de France avec Lille il y a quelques années. Je le respecte beaucoup en tant que garçon et en tant que footballeur ».
« Si un autre joueur arrive, il jouera pour prendre sa place, sinon nous aurons aussi Buba qui est un joueur avec un avenir garanti à 100%, mais c’est toujours un joueur de 2007. Il faudra gérer son inclusion pour ne pas forcer. Il reste dans l’équipe avec nous sans discussion, c’est mon désir, et je pense que c’est aussi le désir de Buba, tout en sachant que nous voulions recruter un autre joueur et que nous l’aurons probablement ».
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