Dans les coulisses du passage du MHSC à la DNCG avec Laurent Nicollin | OneFootball

C’est peut-être la plus belle victoire du MHSC en 2024.

En revenant de leur déplacement à Paris avec “une absence de mesures contraignantes“, les dirigeants montpelliérains sont sortis triomphants de leur passage devant la DNCG. Un petit exploit compte tenu du fait que de nombreux observateurs du football promettait le pire au club de Laurent Nicollin. De quoi pousser le très sérieux hebdomadaire, La Tribune, à se demander “comment le club montpelliérain a réussi à convaincre le gendarme du foot français ?” Le journal économique et financier a pu s’entretenir avec Laurent Nicollin pour avoir quelques explications. “Il n’y a pas cinquante solutions pour s’en sortir : il faudra vendre, résume le président du MHSC. Et si nous n’y parvenons pas, nous avons donné les garanties avec mon frère que nous apporterions l’argent sur nos propres deniers.»

(Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport)

Régulièrement critiqué par les supporters héraulais pour son caractère supposent économe, Laurent Nicollin a donc pris d’importants risques financiers à travers la holding familiale pour s’assurer d’un passage devant la DNCG sans encombres. “Sur le strict plan financier, la DNCG nous a dit que nous serions mieux en Ligue 2. Mais on est actionnaires, on assume. Nous avons une société qui fonctionne et qui gagne de l’argent. Notre holding va compenser ce qui devra l’être. Au lieu de partir en vacances aux Bahamas, je vais à Palavas et je donne des sous au club», en sourit Laurent Nicollin.

Celui qui se définit comme “un ouvrier du football” qui, quand “il y a un modèle cassé ou pas“, suit et s’adapte, évoque aussi le projet de nouveau stade : “on parle du stade depuis 2016, et aujourd’hui, tout le monde voit bien que ce n’est pas un caprice de gosses de riches. Selon nos estimations, les différents revenus liés au futur stade que ce soit en termes d’accueil des supporters et VIP pour les matchs, mais aussi d’événementiel ou autres, avec la présence de bureaux ou de restaurants s’élèveraient entre 8 et 12 millions d’euros par an“

Soit de quoi se payer jusqu’à 6 Falaye Sacko par an, ça laisse songeur.