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·21 novembre 2024
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·21 novembre 2024
Olivier Dall'Oglio s'est confié dans les colonnes du Midi Libre avant la rencontre de samedi face au Montpellier HSC, il y évoque notamment le rachat du club cet été et les changements dans le fonctionnement du club.
Il y est notamment question de son avenir, qui s'inscrit en pointillé dans le Forez alors qu'il ne lui reste quelques mois de contrat à Saint-Étienne et que les nouveaux décideurs n'ont pas souhaité pour l'heure lui offrir un contrat plus longue durée : "La vente s’est faite à des propriétaires étrangers, qui arrivaient des États-Unis et du Canada. La mise en place s’est imposée à nous. Je bénéficiais d’une année de contrat de plus en cas de montée avec le staff. On n’a pas cherché de prolongation plus que ça. C’est une année pour voir, pour travailler ensemble. Voir s’il y a plus d’affinité. On verra bien. Je pense que c’était dans leur esprit aussi, voir comment fonctionnait le club. Ils amènent leur patte petit à petit."
Si les nouveaux décideurs du club amènent une expérience enrichissante sur la scène européenne, ils demeure dans la découverte du championnat de France et de ses spécificités : "On s’est étoffé aussi avec d’anciens du club, comme llan et Romain Hamouma, ou des analystes vidéo. Il y a eu ce recrutement de jeunes joueurs. On est dans du football moderne avec beaucoup plus de data, de chiffres, de choses écrites. Il faut arriver à trouver le juste milieu dans tout ça. On essaye de fédérer, de travailler ensemble. Ils amènent cette technologie, cette connaissance. Le président Yvan Gazidis a travaillé à Arsenal, à l'AC Milan, il amène cette expérience-là.
Par contre, ils découvrent la Ligue 1, la France avec ses codes et ses coutumes. Comme on peut le voir à Toulouse, on a des joueurs qui arrivent de partout, il faut arriver à les faire jouer ensemble. C’est pour ça qu’on est certainement en difficulté, il faut que tout se mette en place, et ce n’est pas évident. Beaucoup de joueurs chez nous découvrent la L1, tous ne sont pas jeunes. L’idée, sans être vraiment exprimée, c’est qu’il y a beaucoup de “trading”. Avec des jeunes qu’il faut faire grandir dans le club. On est dans ce football-là aujourd’hui, moins familial. Il faut s’adapter à cette nouvelle mentalité."