Coupe du monde des clubs tous les deux ans, le projet fou d’Infantino ! | OneFootball

Tandis que la Coupe du monde des clubs 2025 vient d'en fini avec sa phase de poules, le président de la FIFA Gianni Infantino a déjà des envies de grandeur avec cette compétition pourtant décriée.

Gianni Infantino, président de la FIFA, veut en effet frapper fort : en plein milieu de la première édition élargie de la Coupe du monde des clubs, le boss de l'instance mondiale envisage désormais de transformer cet événement quadriennal en une compétition biennale. C’est ce qu’a révélé Josep Pedrerol dans l’émission espagnole El Chiringuito cette nuit, confirmant que le dirigeant suisse voit dans ce format un levier pour affirmer davantage le pouvoir de la FIFA sur le calendrier mondial.

Organisée pour la première fois aux États-Unis avec 32 clubs, la nouvelle mouture du tournoi semble convaincre la FIFA malgré les critiques. L’intensité des matchs, l’impact médiatique et les retombées économiques ont visiblement dépassé les attentes, malgré les stades qui se remplissent difficilement. Fort de ce qui est considéré comme une réussite, Infantino souhaite capitaliser sur cette dynamique en rendant le tournoi plus fréquent, malgré un calendrier déjà surchargé.

Un calendrier impossible à organiser ?

Mais cette ambition suscite forcément de vives inquiétudes. En Europe, les ligues nationales sont sur la défensive. Javier Tebas, président de LaLiga, a d'ailleurs annoncé dernièrement qu'il « ferait tout » pour qu'une nouvelle Coupe du monde des clubs ne voie pas le jour à l'avenir.

Infantino, pourtant, semble décidé à aller jusqu’au bout. Le projet d’une Coupe du monde des clubs tous les deux ans s’inscrit dans une stratégie plus large de repositionnement face à l’UEFA, dont la Ligue des champions reste la compétition de clubs la plus prestigieuse. En élargissant la vitrine mondiale des clubs, la FIFA espère aussi diversifier ses sources de revenus et renforcer son influence géopolitique, en choisissant des hôtes emblématiques comme le Qatar, le Maroc ou le Brésil pour les prochaines éditions.

Mais ce rêve de grandeur pourrait bien se heurter à la réalité logistique. Si ce modèle venait à se concrétiser, c’est tout l’écosystème du football mondial qui serait bouleversé : comment faire coexister une compétition tous les deux ans alors que la Coupe du monde, l'Euro et la Copa America reviennent également régulièrement dans le calendrier ?

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