
Manchester City F.C.
·16 juin 2025
Coupe du Monde des clubs : la victoire de City en 2023

In partnership with
Yahoo sportsManchester City F.C.
·16 juin 2025
City est aux Etats-Unis pour la toute première édition étendue de la Coupe du Monde des clubs de la FIFA.
Cette nouvelle compétition à 32 équipes se tiendra tous les quatre ans pendant l’été et suivra le schéma des dernières Coupes du Monde.
Ce format est totalement différent du précédent dans lequel six champions continentaux et une équipe choisie par le pays hôte s’affrontaient dans des matchs à élimination directe, en plein milieu de la saison européenne.
Même si ce tournoi est techniquement une refonte totale et qu’aucun club n’arrive en tant que champion en titre, City est la dernière équipe à avoir remporté cette compétition qui a désormais été renommée « Coupe Intercontinentale de la FIFA ».
Nous avons remporté ce titre pour la première fois de notre histoire en décembre 2023 et avons remporté un total de cinq trophées en une année civile.
Notre apparition dans cette compétition, ainsi que notre participation à la Super Coupe de l’UEFA plus tôt cette année-là et à la Coupe du Monde des clubs de cet été proviennent toutes de notre victoire en Ligue des Champions à Istanbul.
Un accomplissement historique en soi, cette fameuse soirée contre l’Inter est venue mettre un point d’orgue au triplé remporté durant la saison 2022/23 et demeure la plus belle saison de l’illustre et longue histoire du club.
Six mois plus tard, nous allions soulever un autre trophée majeur pour la première et notre premier trophée majeur hors Europe.
Avant cela, nous avons dû affronter les meilleures équipes d’Asie et d’Amérique du Sud.
L’équipe de Pep s’est rendue dans la ville saoudienne de Djeddah le 16 décembre 2023 en se demandant comment allait se passer sa saison 2023/24.
Plus tôt ce jour-là, nous avons laissé filer un avantage de deux buts face à Crystal Palace et avons concédé un quatrième nul lors de nos six derniers matchs de Premier League.
Les Eagles avaient égalisé sur penalty à la 95e minute pour obtenir le point du match nul au terme d’une après-midi frustrante à l’Etihad, mettant presque un terme au rêve d’un quatrième titre d’affilée.
Peut-être qu’une petite pause loin du championnat allait nous faire le plus grand bien pour la deuxième partie de la saison.
En quittant les conditions hivernales difficiles du nord de l’Angleterre pour le soleil de l’Arabie saoudite, City a pris quelques jours pour s’acclimater à son nouvel environnement.
Après l’entraînement, tout le temps que les joueurs ont passé ensemble à l’hôtel a semblé avoir un effet galvanisant au bon moment de la saison.
L’équipe japonaise des Urawa Red Diamonds, vainqueurs de la Ligue des Champions AFC, furent nos premiers adversaires en demi-finale puisqu’ils s’étaient défaits des représentants de la CONCACAF du Club Leon.
Nous avons abordé cette rencontre en sachant que c’est le club brésilien de Fluminense qui nous attendrait en finale après avoir battu Fluminense les Egyptiens d’Al Ahly la veille.
Le magnifique King Abdullah Sports City Stadium, inauguré en 2014, a accueilli les deux demi-finales et la finale, avec un superbe spectacle de lumière avant les matchs, permettant aux joueurs d’arriver en grandes pompes.
Plus de 40 000 personnes sont venues assister à la demi-finale, dont une petite frange de supporters de City venus de Manchester pour profiter d’un peu de soleil pendant l’hiver.
Les conditions plutôt humides n’ont pas semblé nous gêner face aux Red Diamonds puisque l’équipe de Pep a occupé la moitié de terrain adverse durant toute la première période.
Cependant, l’ouverture du score n’est arrivée que dans le temps additionnel de la première période, le défenseur central Marius Hoibraten repoussant un centre de Matheus Nunes au fond de ses propres filets.
A partir de ce moment, plus aucun doute n’était permis. Au bout de sept minutes en deuxième période, Mateo Kovacic a doublé la mise après avoir percé dans la défense adverse avant d’envoyer le ballon en lucarne.
Un troisième but a suivi rapidement avec une frappe déviée de Bernardo Silva qui a trompé le gardien Shusaku Nishikawa.
Ce fut une belle soirée.
La finale a eu lieu trois jours plus tard. C’est Fluminense qui se dressait devant nous avec plusieurs noms qui n’étaient pas inconnus sur la scène européenne et un style de jeu qui avait été largement salué.
La réputation du coach Fernando Diniz et de son jeu fluide lui avait valu le surnom de « Dinizismo ». Celui-ci était considéré comme une version moderne du style de jeu brésilien qui avait attiré l’attention du monde entier des années auparavant.
Marcelo, Felipe Melo et Ganso étant tous loin de la forme qu’ils affichaient lors de leurs années européennes, beaucoup de kilomètres allaient être couverts par un duo de jeunes milieux de terrain constitué par Andre et Matheus Martinelli.
Tous les espoirs que les Brésiliens pouvaient avoir en début du match ont rapidement été balayés avec l’ouverture du score de Julian Alvarez après 30 secondes de jeu.
L’Argentin a réagi rapidement à la frappe sur le poteau de Nathan Ake pour pousser le ballon au fond des filets.
Fluminense pensait obtenir un penalty juste après mais l’attaquant German Cano se trouvait en position de hors-jeu.
Au lieu de cela, City a rapidement doublé la mise lorsque le centre de Phil Foden a été dévié dans ses buts par Nino, le capitaine de Fluminense.
Ederson a dû sortir le grand jeu pour repousser une tentative de la tête juste avant la mi-temps mais hormis cela, nous avions totalement le match en main. Bernardo et Foden étaient très proches de creuser encore l’écart et c’est finalement ce dernier qui a servi Alvarez pour inscrire le troisième but.
Le match s’est conclu avec la vitesse et une belle finition d’Alvarez.
Le coup de sifflet final a procuré un immense sentiment de fierté en Arabie saoudite et a donné lieu à un hommage légendaire à Manchester, avec les mots « meilleure équipe du pays et du monde » déployée sur un côté de l’Etihad.
Avant de pouvoir soulever un nouveau trophée, Rodri a reçu le prix de meilleur joueur de la compétition.
Ce fut également un moment historique pour Pep Guardiola qui est devenu le premier entraîneur à remporter la finale de la Coupe du Monde des clubs de la FIFA à quatre reprises.
Le Catalan avait le sentiment que ce trophée était le fruit de huit années de travail acharné et de prise de décisions avisées.
« Si ce chapitre se termine, c’est grâce à ces huit années de travail incroyable en coulisses. C’est incroyable ce que nous venons d’accomplir ».
« C’est une superbe journée. Lorsque je suis arrivé à Manchester, je n’aurais jamais pensé que nous allions accomplir tout cela tous ensemble, tous ces titres que nous avons gagnés et remporter la Coupe du Monde des clubs en Arabie saoudite ».
Il n’y avait plus qu’à mettre les mains sur le trophée et faire voler des feux d’artifice haut dans le ciel de la nuit de Djeddah.
City a donc pu retrouver l’hiver anglais revigoré, reboosté et prêt à aller conquérir un nouveau titre de Premier League.
Cette fois-ci, si nous n’affronterons pas Fluminense ou les Urawa Red Diamonds avant les quarts de finale, City va pouvoir puiser dans cette expérience des cultures du football mondial pendant ce mois de compétition.
Direct