Coupe du Monde 2022 | OneFootball

Le troisième tour arrive désormais à mi-parcours et si certains écarts se creusent, d’autres espoirs demeurent.

Groupe A : Iran et Corée du Sud s’échappent

Face à l’une des grosses déceptions de ce troisième tour de qualification, Paulo Bento alignait une équipe classique en 4-2-3-1 en avec Cho Gue-sung (Gimcheon Sangmu) pour sa première titularisation en l’absence de Hwang Ui-jo (Bordeaux, blessé). Au terme d’une prestation aboutie, face à un adversaire qui n’a rien proposé et ne s’est montré dangereux qu’une seule fois sur une frappe d’Ali Mabkhout détournée par Kim Seung-gyu, les Guerriers Taeguk se sont imposés grâce à un pénalty de Hwang Hee-chan (1-0, 36e). Si la victoire est très importante et le visage affiché est rassurant, il faut aussi souligner la maladresse des attaquants puisque par deux fois Cho Gue-sung a trouvé les montants tout comme Son Heung-min après une course en solitaire dans le camp adverse. Le joueur de Tottenham ne fut pas très inspiré sur cette rencontre puisqu’il a manqué de nombreuses occasions. Prochain affrontement face à l’Irak pour les Sud-Coréens alors que les Émiratis défieront le Liban avec désormais très peu d’espoir de se qualifier pour la Coupe du Monde.

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Cruel, terrible et cruel dénouement pour le Liban… Avant le match, personne ne donnait de chance aux Cèdres privés d’Oumari et Maatouk face à la furia iranienne. Joué en plein après-midi au stade municipal de Saida pour éviter les coupures d’électricité qui frappent le pays, le match s’est apparenté à un traquenard pour les Perses. Incapables de porter le danger sur les cages de Matar, les Iraniens se font surprendre par Sonny Saad sur un centre d’Abbas Assi qui est allé dans le cosmos dire bonjour au ballon de Ramos (1-0, 37e). Revenus avec des meilleurs intentions, les Iraniens continuent à buter sur un Matar impressionnant. Puis Hasek, qui avait jusque-là gagné la bataille tactique, a sorti Saad pour le défenseur El-Dor et le Liban a commencé à reculer. Et sur une perte de balle plein axe d’El-Helwe, Azmoun égalise au début des arrêts de jeu (1-1, 91e). Dur pour un Liban limité mais héroïque. Encore plus dur quatre minutes plus tard quand Nourollahi expédie sa volée dans le petit filet de Matar (1-2, 95e). Le Liban dépose les armes en toute fin de match, passé si proche de l’exploit mais peut accroître son avance de barragiste en disposant des Émirats le 16. L’Iran continue à croire aux miracles et reprend la première place in extremis.

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Advocaat porte-t-il la poisse ? Est-il périmé ? Un peu des deux. Lors d’une joute dans laquelle aucune des deux équipes n’avait envie de gagner, tout s’est décanté dans le dernier quart d’heure. Oublié par la défense irakienne sur un coup-franc, Khrbin a tout le temps de centrer pour son comparse Al-Soma qui bombarde Fahad Talib (0-1, 79e). Deux minutes plus tard, une faute invisible d’Ashkar contre Al-Ammari est sifflée après examen de la VAR par l’arbitre bahreïni Shukralla. L’Irakien se fait justice et trompe Othman sans difficultés (1-1, 86e). Le score n’évoluera plus et laisse la Syrie en queue de peloton alors que l’Irak grapille un point pour se rapprocher du Liban.

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Groupe B : Le Japon se replace

Soutenus par ses supporters enfin de retour dans leur arène d’Hanoï, les Vietnamiens espèrent enfin grapiller leurs premiers points de la campagne. Mais en face, c’est un Japon déjà dos au mur qui ne peut pas se permettre de ne pas gagner. Message entendu par les ouailles de Moriyasu qui ouvrent le score sur une belle contre-attaque de Minamino conclue par Ito (0-1, 17e). Il manque cependant un tueur à ces Japonais qui ne parviennent pas à faire le break. Heureusement pour eux, le Vietnam n’a pas les armes pour effrayer les Samuraï Blue. Le Japon empoche sa troisième victoire de la campagne et revient dans le dos de l’Australie. Le Vietnam accueillera les Saoudiens en espérant débloquer son compteur pour de bon.

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Des Saoudiens toujours solides leaders. En déplacement à Sydney, dans une arène comble pour le plus grand plaisir de tous, les hommes d’Hervé Renard ont ramené un point qui leur convient même s’ils auraient sans doute pu tuer le suspense en jouant mieux quelques coups. Car l’Australie de Graham Arnold a peiné à générer du jeu, se procurant quelques situations sur des contres ou des longs ballons, butant sur un excellent Mohammed Al Yami notamment en deuxième période devant Mathew Leckie, puis auteur d’une double parade sur un coup franc de Mabil et une reprise de Boyle. Mais pour le reste, pas grand-chose à signaler pour des Socceroos sans idée, à l’image des changements effectués par leur sélectionneur, l’entrée notamment de Duke pour aller à la pèche à ces longs ballons témoignant d’un manque de solutions tactiques. Au contraire, les hommes de Renard, capables de belles combinaisons, auraient pu aller chercher la victoire si Matthew Ryan ne s’était pas montré décisif. D’abord devant Salem Al-Dawsari à deux reprises alors que Saleh Al-Shehri voyait sa tête fuir le cadre de quelques centimètres. Le tout dans les dix dernières minutes, tendues côté Australie qui conserve tout de même sa deuxième place et va devoir se remobiliser face à la Chine.

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Entre une équipe éternellement décevante et un outsider aux dents longues, bien malin celui qui peut savoir de quel côté penchera la balance. On n’est pas loin d’avoir la réponse après deux minutes de jeu mais Al-Sabhi foire complètement sa tête. En face, celle de Zhu Chenjie permet de décaler Wu Lei qui n’a qu’à ajuster Al-Rushaidi de près et de mettre les Chinois devant, pour le plus grand plaisir de leurs supporters ayant garni le stade de Doha (1-0, 21e). Cinq minutes plus tard, le gardien omanais sauve une tête à bout et maintient son équipe dans le match. Les Omanais se font plus menaçants et il faut une belle parade de Yan pour sauver la Chine d’un but d’Al-Yahmadi. Les deux équipes se rendent coup pour coup et Wu Lei manque le but du KO à la 71e. Mauvaise opération car quatre minutes plus tard, Al-Harthi devance Yan sur corner et remet les deux équipes à égalité. Belle opération pour Oman au bout d’un match plaisant, qui lui permet de ne pas être distancé par le Japon. Pour la Chine, le malaise continue.

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Avec Baptiste Mourigal (Corée du Sud - Émirats arabes unis) et Nicolas Cougot (Australie - Arabie saoudite)

Photo : 2021 Getty Images