Olympique-et-Lyonnais
·19 janvier 2024
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·19 janvier 2024
Il a fait froid, très froid à Limoges ce vendredi soir et l’OL n’a pas été loin de prendre un certain coup de froid. Dominateurs pendant 90 minutes, les Lyonnais ont pourtant douté dans ce 16e de finale de Coupe de France contre Bergerac. Non pas qu’ils aient été bousculés outre mesure par le club périgourdin, mais tout simplement parce qu’ils n’ont pas été capables de tuer le match comme ils avaient pu le faire à Pontarlier. La qualification a été avant tout dans la douleur (1-2).
Néanmoins, à l’image du tour précédent, les joueurs de Pierre Sage avaient réussi à trouver la faille au bon moment. Sur une pelouse de Beaublanc qui a subi le froid et le passage des rugbymens, l’OL a profité d’une passe contrée par Corentin Tolisso pour se mettre en évidence. Parfaitement lancé, Alexandre Lacazette a préféré la jouer collectif et délivrer sur un plateau Malick Fofana. Titulaire pour la première fois depuis son arrivée, l’ailier belge a pensé libérer son club à la 38e en même temps qu’il prenait de la confiance.
Seulement, l’OL reste l’OL et donc une équipe malade. Quand elle avait la possibilité de rentrer devant aux vestiaires, l’unique occasion bergeracoise a fait vaciller la formation lyonnaise. Comme c’est souvent le cas, c’est un ancien Lyonnais qui a joué un mauvais tour à son ancien club. Passé par l’Académie pendant un an, Romain Escarpit a profité d’un errement défensif sur un centre pour tromper Lopes, pas exempt de tous reproches non plus sur ce ballon dans ses six mètres (1-1, 45+1e).
Dans le viseur depuis deux matchs, le gardien portugais a pourtant joué un rôle prépondérant dans ce qui a été un tournant de ce 16e de finale. Il y a bien sûr eu le carton rouge contre Bergerac avec le pied de Gyeboaho sur Corentin Tolisso, mais il y a surtout eu cet arrêt décisif de Lopes sur Luyambula à la 74e minute. Un véritable tournant alors que l’OL a eu la maitrise du jeu pendant toute la seconde période. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette parade a été suivie quatre minutes plus tard par le but du 1-2 pour les Lyonnais. Sur un coup-franc bêtement concédé par Faty, Rayan Cherki a envoyé le ballon dans la boîte avant que Caqueret, positionné à l’entrée de la surface, ne reprenne de volée le renvoi adverse.
Un soulagement pour la bande à Pierre Sage qui, malgré un bon visage avec l’entrée de Maitland-Niles notamment, n’a pas réussi à tuer totalement ce match. Ce n’est pas faute pour Rayan Cherki d’avoir eu les occasions. Une première fois en faisant hommage aux rugbymens limougeauds avec un joli drop (56e) puis sur un contre bien mené par Fofana et gâché pour ce qui aurait pu être le 3-1 et la fin des espoirs de Bergerac. Mais l’OL a douté jusqu’au bout, à l’image de cette saison.
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