Coupe de France : Cannet-Rocheville - OM toujours sans stade, la raison dévoilée ! | OneFootball

Michèle Tabarot, députée des Alpes-Maritimes, a dévoilé la raison pour laquelle le 32e de finale de Coupe de France entre Cannet-Rocheville et l'Olympique de Marseille n'a pas encore trouvé de stade.

C'est la course au stade pour l'ES Cannet-Rocheville. À deux semaines et demi du 32e de finale de Coupe de France entre le pensionnaire de National 3 et l'Olympique de Marseille, programmé le dimanche 19 décembre à 13h45, la rencontre n'a toujours pas trouvé de pelouse. Ce lundi matin, à travers une conférence de presse relayée par France Bleu Azur (voir ci-dessous), la députée des Alpes-Maritimes Michèle Tabarot a justement évoqué la raison pour laquelle aucun stade n'était pour le moment prévu. "Nous nous sommes rapprochés de différents clubs pour pouvoir utiliser leur stade", a tout d'abord indiqué la femme politique. Problème : "La participation financière demandée est extrêmement lourde".

Problème financier et de sécurité

Soit de l'ordre de 80.000 euros pour aller à Nice, précise Michèle Tabarot. Et ce, "simplement pour ouvrir la porte du stade"... Et pour "éviter ces problèmes financiers", la députée confie s'être retournée vers l'OM pour disputer la rencontre au Vélodrome. Et cette fois-ci, la facture grimpe à ... 300.000 euros ! La solution de Cannes, pensionnaire de National 3, a également été évoquée.

Mais outre cet aspect financier, Michèle Tabarot souligne les difficultés pour assurer la sécurité. "Lorsqu'on a contacté le préfet pour lui préciser la possibilité de jouer à Cannes, dans une mesure financière moins lourde pour les finances du club, il nous a mis en avant les problèmes de sécurité : sécurité à l'approche des fêtes de fin d'année avec les marchés de Noel organisés, (...) sécurité par rapport aux Ultras marseillais, sécurité par rapport aux Ultras niçois qui pourraient venir, ... et donc la fête ne pourrait avoir lieu qu'avec un dispositif de sécurité monstrueux que le préfet n'a pas", souffle l'élue. "On nous propose d'aller jouer à Martigues ou à Istres", termine-t-elle. Bref, une "situation déséspérante", encore loin d'être réglée...

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