Lucarne Opposée
·18 janvier 2024
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·18 janvier 2024
Alors que l’Australie ne cesse de décevoir mais empile les succès, l’Ouzbékistan se rassure. Pendant ce temps, la Palestine a livré un match d’anthologie.
Après sa victoire sans véritablement briller en ouverture – et sans avoir à le faire – face à l’Inde, l’Australie affrontait une Syrie qui avait été intéressante, bien que maladroite, face à l’autre favori du groupe, l’Ouzbékistan. On attendait de voir les ‘Roos monter en régime face à un adversaire annonce un peu plus délicat à manœuvrer que l’Inde. Il n’en fut rien. Fidèle à sa tradition, Graham Arnold avait opté pour un onze plus physique que créatif, son Australie s’est ainsi montrée essentiellement dangereuse sur coups de pied arrêtés et surtout incapable de véritablement créer du jeu. Aussi s’est-elle fait peur, comme lorsque Pablo Sabbag trouvait le montant d’un Matt Ryan battu en première période. Au retour des vestiaires, l’Australie n’accélérait pas véritablement, s’exposait encore à des Syriens parfaitement organisés mais trop peu efficaces dans les zones dangereuses. Puis elle frappait sur une percée individuelle de Martin Boyle qui profitait à Jackson Irvine dont l’enchaînement était le seul éclair australien du match. Ce but était le seul de la rencontre, il suffit à l’Australie d’assurer les six points en deux matchs et lui permet d’assurer la qualification. Avec un nul qui lui suffira pour confirmer sa première place.
La qualification est assurée car dans la foulée, l’Ouzbékistan a tranquillement contrôlé une sélection indienne toujours aussi dépassée et sans la moindre idée. Bien plus dominateurs et séduisants qu’en ouverture, les Loups Blancs ont donc profité de l’absence d’opposition pour se rassurer et véritablement lancer leur Coupe d’Asie, Fayzullayev, Sergeyev et Nasrullayev pliant l’affaire avant la pause. Difficile de tirer de nombreux enseignements de ce match de préparation, l’Ouzbékistan est cependant lancé et on attend avec impatience le vrai choc du groupe pour savoir qui le remportera.
Reste que ces deux rencontres du Groupe B ont une nouvelle fois été éclipsée par l’incroyable choc opposant la Palestine aux Émirats arabes unis. Totalement dépassée par un Iran injouable, la Palestine a montré un tout autre visage face aux hommes de Paulo Bento pour qui on a rapidement senti que la soirée serait compliquée. Peu entreprenants, incapables d’assurer la moindre fluidité, les Émiratis sont tombés sur une Palestine parfaitement organisée, qui jouait avec grande intelligence et qui, même menée au score quelque peu contre le cours du jeu, a profité d’un événement pour retourner la rencontre. Cet événement était le carton rouge délivré à Khalifa Al Hammadi à moins de dix minutes de la pause. Si Tamer Seyam ne transformait pas le penalty qui s’ensuivait, butant sur un Khalid Eisa exceptionnel tout au long de la rencontre, cette réduction à dix éléments côté Émirats arabes unis faisait définitivement basculer le match. Dès lors, les hommes de Makram Daboub dominaient les débats, jouaient parfaitement leur supériorité en étirant les lignes, jouant sur la largeur, ne cessant de centrer. Bader Nasser trompait son propre gardien dès le retour des vestiaires, la suite n’était alors que vagues rouges qui ne cessaient de s’abattre. Insuffisant malheureusement, la Palestine doit se contenter du résultat nul, mais n’est finalement plus qu’à une victoire de la qualification, qui pourrait même être directe.
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