Coupe d’Asie 2023 : l’Australie démarre du bon pied | OneFootball

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Lucarne Opposée

·13 janvier 2024

Coupe d’Asie 2023 : l’Australie démarre du bon pied

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Fin du groupe A et début du B avec au programme deux prétendants, Australie et Ouzbékistan. Pendant que le Tadjikistan séduit, les ‘Roos réussissent parfaitement leurs débuts, les Loups Blancs s’offrent bien des doutes.

La première journée à trois matchs débutait par l’entrée en lice d’une ambitieuse Australie, vainqueur 2015 et autrice d’un joli parcours lors sa dernière venue au Qatar. On attendait donc beaucoup des débuts de la bande à Graham Arnold qui affrontait une Inde condamnée avant l’heure à n’être qu’une victime expiatoire. Il y a deux manières de voir la victoire des ‘Roos. Car il est un fait, face à des Blue Tigers qui n’ont pas vraiment eu les moyens de faire mal en contre, misant sur quelques longs ballons ou sur quelques erreurs adverses – comme celle d’Harry Souttar dont le mauvais timing profitait à la légende Sunil Chhetri dont la tête était la meilleure occasion indienne –, l’Australie a d’abord énormément peiné à se montrer dangereuse même si elle dominait. Avant d’intensifier sa domination en deuxième période, se procurant bien plus de situations, profitant aussi sans doute et aussi d’une fatigue grandissante côté Inde. On peut donc voir dans la victoire des hommes d’Arnold une véritable gestion, l’Australie se montrant finalement patiente et terminant la rencontre de manière plutôt tranquille. On peut aussi y voir une difficulté à combiner, à créer du jeu, en particulier durant les quarante-cinq premières minutes. Reste qu’au final, le champion 2015 s’est offert une entrée réussie et sereine, il pourra affronter l’autre ambitieux du groupe avec sérénité.


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On attendait donc de voir le grand rival, l’Ouzbékistan, à l’œuvre. Opposés à la Syrie, les Loups Blancs de Katanec sont d’abord tombé sur un véritable piège mis en place par Héctor Cúper. Les Syriens ont ainsi parfaitement quadrillé le terrain, bien aidés par des Ouzbèkes semble-t-il décidé à étirer les lignes mais qui n’ont finalement fait que repiquer ou adresser des centres quand ils étaient en sous-effectif dans la surface. Conséquence, aucune frappe cadrée durant le premier acte et finalement quelques situations plus franches côté Syrie, deux pour Ibrahim Hesar, une, sans doute la plus dangereuse, pour Ammar Ramadan. Katanec changeait donc ses plans à la pause avec un double changement. Si la Syrie se montrait plus entreprenante dans les premiers instants du second acte, la volée de Shukurov, conclusion d’un joli mouvement collectif, laissait augurer que les Loups Blancs allaient se lancer. Il n’en fut rien. Incapable de créer le surnombre, les hommes de Katanec ne se montraient que trop rarement menaçant, permettant à la Syrie de défendre sans avoir à forcer et surtout lui laissant quelques petites phases de possession. Les minutes défilaient, l’Ouzbékistan parvenait enfin à cadrer quelques frappes, sans réel danger cependant. Et le piège s’était refermé, la Syrie s’offre un excellent point, l’Ouzbékistan quelques doutes.

Photo : Lintao Zhang/Getty Images

Restait alors le match venu s’intercaler entre les deux rencontres du groupe B, le duel entre une Chine sur la pente déclinante depuis que la COVID-19 et la crise économique est venue toucher un football qui avait cédé aux sirènes et à la démesure de groupes industriels à la politique sportive douteuse, et un Tadjikistan, exact opposé dans sa construction cohérente, patiente, et qui monte en puissance. Cette différence de dynamique a transpiré durant une grande partie de la rencontre. Les hommes de Petar Šegrt ont en effet montré une superbe cohérence et discipline tactique, se déplaçant à merveille entre les lignes, Alisher Dzhalilov ne cessant de briller à la baguette. Conséquence, la Chine n’a fait que subir durant une bonne heure, se contentant de quelques rares contres pour se montrer menaçante à défaut d’être dangereuse. Et si elle ne s’en est sortie, ce n’est qu’en grande partie par le manque d’efficacité trop criant des Lions du Pamir, qui ont gâché un nombre incalculable d’opportunités, soit par mauvais choix, soit par maladresse. Conséquence, une fois que la fatigue a commencé à se faire ressentir, le Tadjikistan s’est exposé et la Chine est passée tout près d’en profiter sur une action qui n’a pas fini de faire parler : le corner de la 81e minute, propulsé dans le but par Zhu Chenjie puis finalement refusé après l’intervention du VAR pour une position de hors-jeu de Jiang Guangtai (Tyias Browning pour les Européens) accusé d’interférer devant Khanonov. 0-0 score final, mais une belle impression laissée par des Lions du Pamir qui peut raisonnablement viser une qualification, à la condition de régler la mire.

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