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·18 mars 2020

Coronavirus - Thomas : "Je n'ai jamais vu la ville d'Angers aussi morte"

Image de l'article :Coronavirus - Thomas : "Je n'ai jamais vu la ville d'Angers aussi morte"

La vie des footballeurs est également perturbée par le Coronavirus. Les joueurs n'ont plus de matches, mais ne s'entraînent plus et sont désormais confinés comme l'ensemble de la population. Dans les colonnes de L'Equipe, Romain Thomas raconte son quotidien depuis l'interruption du championnat de France. Après avoir évoqué son premier week-end sans Ligue 1, le défenseur central d'Angers a décrit sa vie depuis l'annonce du président de la République et la mise en place du confinement.

Coronavirus - Romain Thomas raconte son quotidien sans Ligue 1

"Lundi soir, je me suis rendu compte que notre vie allait vraiment changer, quand je me suis retrouvé tout seul à la maison avec Mila (sa fille aînée de 3 ans et demi), après avoir quitté Sabrina (son épouse) et Malone (son nouveau-né) à la clinique. J'ai reçu beaucoup de messages sympas de la part de la famille, de joueurs, comme Maxime Le Marchand qui joue à Fulham (D2 anglaise) ou d'Eugénie Le Sommer qui fait partie du comité directeur de l'UNFP", a raconté le défenseur d'Angers.


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"Je n'ai pas été faire mon footing"

"Je n'ai pas encore eu le temps de répondre à tout le monde. J'ai écouté les grandes lignes du discours du président Macron. Je pensais qu'il allait annoncer plus de restrictions. Mais c'est déjà important parce que certaines personnes ont peut-être encore du mal à prendre les choses au sérieux. 15 jours de confinement, je pense que ça peut aider à améliorer la situation, même si les journées peuvent paraître longues, chacun chez soi", a poursuivi Romain Thomas.

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"Mardi, j'avais prévu de chausser les baskets pour faire le footing individuel que nous avait préparé Benoît Pickeu (préparateur physique du SCO). Mais je vais être franc, je ne l'ai pas fait. J'ai prévenu Benoît. Du coup, j'en ferai deux ou trois à partir de mercredi ou jeudi car, pour l'instant, vu que la famille n'est pas là, ce n'est pas simple de faire garder Mila. J'ai tourné un peu en voiture avec elle en début d'après-midi pour aller déclarer le petit à la mairie. Angers est mort, je n'ai jamais vu la ville comme ça. La mairie est fermée, sauf un petit guichet pour les déclarations de naissance et les décès. J'avais imprimé mon attestation de déplacement dérogatoire au cas où je me serais fait contrôler. J'en ai discuté par téléphone avec Pierrick (Capelle) et Thomas (Mangani) qui m'ont dit qu'ils étaient partis faire leur footing avec leur attestation dans leur poche aussi. Ça fait bizarre. Mais il faut être sérieux", a avoué le défenseur central français.

"En fin d'après-midi, je suis passé à la clinique. Tout va bien, le petit mange bien. On a hâte de se retrouver tous les quatre à la maison, j'espère mercredi soir ou jeudi matin au plus tard. Surtout Mila qui attend de pouvoir embrasser son petit-frère, sachant qu'elle n'a pas le droit de venir à la maternité en raison des mesures sanitaires", a conclu Romain Thomas. Un récit intéressant et témoignant du quotidien particulier des footballeurs durant ce confinement.