Lucarne Opposée
·12 avril 2024
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·12 avril 2024
Dernière session de Libertadores de la semaine et aucune des quatre rencontres n’a débouché sur la moindre surprise.
Guide de la phase de groupes
Les logiques ont été respectées en conclusion de la deuxième journée de la phase de groupes de la Libertadores. Premiers à entrer en lice, Liga de Quito et Bolívar ont ainsi fait parler leurs qualités à domicile. Du côté des Celestes, le match a débuté de manière idéale, José Sagredo et Francisco da Costa donnant deux buts d’avance aux hommes de Flavio Robatto dès la dixième minute. Même l’exclusion de Yomar Rocha à la vingt-cinquième ne changeait rien, Bolívar contrôlait totalement une rencontre de laquelle Millonarios semblait absent. Et triplait la mise, Bruno Savio semblant alors totalement plier l’affaire. Mais il y eut l’espoir. La réduction de l’écart par Leo Castro juste avant la pause laissait les hommes d’Alberto Gamero en vie, le technicien changeait alors de stratégie à la pause, l’entrée en jeu de Santiago Giordana changeant la donne offensivement. Millonarios se procurait plusieurs situations et si Leo Castro s’offrait un doublé, il était finalement bien trop tardif pour renverser une situation que les Colombiens se sont rendu compliquée faute d’avoir été absent durant le premier acte.
Absent, Botafogo semble déjà l’être. À la Casa Blanca de Quito, le Fogão a signé son 0/2 et n’a donc toujours pas marqué dans cette phase de groupes. Face aux Brésiliens, la Liga de Quito a appliqué la même recette que Bolívar : frapper d’entrée. Dès la quatrième minute, Lisandro Azulgaray ouvrait la marque pour les locaux qui posaient alors leur empreinte sur la rencontre, ne desserrant jamais l’étau. Incapable de créer du danger, avec un duo Tiquinho Soares - Júnior Santos bien trop isolé, Botafogo n’a jamais pesé sur la rencontre, faute d’un collectif huilé, et la LDU a donc déroulé, pouvant même regretter de ne pas s’être mise davantage à l’abri. Qu’importe au final car la victoire est acquise, la première dans la phase de groupes 2024, mais la LDU devrait tout de même travailler son efficacité si elle veut aller plus loin. Pour Botafogo en revanche, le chantier est immense.
Frapper d’entrée, Liverpool y est arrivé à l’Allianz Parque face à l’ogre Palmeiras. Ouvrant le score dès la troisième minute, les Uruguayens pouvaient alors tenter de refermer le piège sur un Verdão qui avait misé sur de l’intensité dans les couloirs pour perturber Liverpool et voyait donc son plan mis à mal, les hommes d’Emiliano Alfaro fermant alors tout espace. Mais la force de Palmeiras réside dans sa patience, sa capacité à gérer n’importe quelle adversité. Aníbal Moreno égalisait juste avant la pause et rendait alors les choses plus faciles. Abel Ferreira a ainsi géré son groupe, Palmeiras a posé le pied sur le ballon et a déroulé durant le second acte, marqué notamment par l’inclusion d’un nouveau joyau encore mineur que bien des Européens viendront chercher à dérober dans les prochaines semaines, Estevão, seize ans. Souvent grande menace sur son côté, il est l’auteur du but du break, huit minutes après qu’el Flaco López avait donné l’avantage à Palmeiras. La messe était donc dite, le Verdão avance à son rythme, mais avance, en prenant la tête du groupe.
Avancer à son rythme, sans en faire plus, c’est en quelque sorte la devise du River de Martín Demichelis. Bien aidé par un Nacional sans grandes idées, le Millo a tranquillement contrôlé une rencontre au cours de laquelle il n’a une fois encore pas donné grand vertige, mais s’est contenté de gérer le temps et marquer quand il le fallait, el Diablito Echeverri frappant au quart d’heure, Colidio attendant les derniers instants pour plier l’affaire. Entretemps donc River a donc maîtrisé son match et prend les commandes de son groupe sans avoir à puiser dans ses réserves, comme il pourrait le faire en Copa de la Liga. Pour le Millo, les choses sérieuses débuteront bien plus tard semble-t-il.