Lucarne Opposée
·24 avril 2024
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·24 avril 2024
Première session de la troisième journée de la phase de groupes marquée par des chocs entre historiques du continent. Et pour certain, par un grand spectacle.
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Sept titres se présentaient au Uno de La Plata pour ouvrir la soirée, Estudiantes accueillant un Grêmio mal embarqué dans la compétition après ses deux défaites en deux journées. Le début de match semblait confirmer cette tendance, le Tricolor gaúcho n’avait d’autre choix que celui de s’imposer quand Estudiantes pouvait mettre celui qui était annoncé comme son principal rival à sept points. Le match était donc un combat, une immense partie d’échec au cours de laquelle chacun traversait quelques moments forts ou plantait ses banderilles même si déjà une tendance : Estudiantes peinait à véritablement menacer les cages d’Agustín Marchesín, Grêmio semblait capable de causer bien plus de dégâts s’il accélérait. Tant que le score n’évoluait pas, tout restait cependant possible et l’exclusion de Mathias Villasanti semblait être le premier tournant qui allait faire basculer le match en faveur des Pinchas, celle-ci se produisant alors que Grêmio avait pris le contrôle. Mais cet avantage supposé se transformait en piège dans lequel Eduardo Domínguez tombait. Car après avoir fait entrer Guido Carrillo et Pablo Piatti pour aller chercher la victoire, la supériorité numérique réorganisait Estudiantes qui passait à trois derrière, Eros Mancuso, Zaid Romero et Gastón Benedetti et oubliait les modifications réalisées par Renato Gaucho, Dodi et Gustavo Nunes entraient pour apporter de la vitesse dans les couloirs, Nathan Fernandes pour apporter de l’impact. Et ce qui devait arriver arriva. Un contre éclair initié par Nathan Fernandes, un déboulé fou de Gustavo Nunes qui retrouvait son coéquipier seul face au but vide et l’affaire était entendue : Grêmio ouvrait le score, le piège s’était refermé. Jamais Estudiantes ne parvenait ensuite à menacer Marchesín. Le Tricolor gaúcho se relance ainsi dans la course à la qualification.
Photo : Marcelo Endelli/Getty Images
Pour l’autre grand duel entre anciens vainqueurs, l’Atlético Mineiro accueillait Peñarol à l’Arena MRV. Une affiche alléchante qui a tenu ses promesses. D’abord car le Galo sauce Milito a livré un premier acte impressionnant. Capable d’étouffer son adversaire, de varier entre jeu long et jeu court, multipliant les déplacement, l’Atlético Mineiro a totalement marché sur la première mi-temps, menant 2-0 en moins d’une demi-heure, semblant alors totalement intouchable. Ne voyant pas le ballon, dépassé dans tous les compartiments du jeu, Peñarol inquiétait et on redoutait une lourde défaite lorsque Gustavo Scarpa s’offrait un doublé avant l’heure de jeu. Mais tout à coup, tout a basculé. Alors qu’en tribunes, la police affrontait les supporters carboneros à coups de flashball et de gaz lacrymogènes, qui interrompaient un temps la rencontre, sur le terrain, l’Atlético Mineiro était déréglé, les changements de Diego Aguirre, Gastón Ramírez, Diego Sosa et Byron Castillo changeaient le cours du match. Maxi Olivera réduisait l’écart sur un service acrobatique de Leo Fernández, Maxi Silvera ajoutait un nouveau but, la torpeur envahissait le peuple noir et blanc de Mineiro en même temps qu’Everson tremblait, comme sur le coup franc surpuissant de Gastón Ramírez qui fait encore trembler les montants. Peñarol n’est cependant pas parvenu à égaliser, l’Atlético Mineiro s’offre donc une belle opération au classement mais va devoir tout de même savoir se montrer constant sur quatre-vingt-dix minutes.
Le Galo fait la belle affaire dans le Groupe G car dans le même temps, Caracas et Rosario Central se sont neutralisés au Venezuela, les Canallas égalisant en milieu de second acte. Conséquence, l’Atlético Mineiro compte cinq points d’avance sur le second, Rosario Central, six sur le troisième, Peñarol. La soirée n’a pas été des plus belles pour les Argentins, San Lorenzo tombant sans briller mais sur le fil face à Liverpool et restant désormais bien ancré à la dernière place de son groupe. Ailleurs, Colo-Colo et Alianza Lima sont restés bon amis (0-0), Junior et la LDU en faisant de même à Barranquilla.