Lucarne Opposée
·25 mars 2024
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·25 mars 2024
Pour la septième fois de rang, les États-Unis ont pris le dessus sur le rival du sud, le Mexique. En signant un nouveau dos a cero, Team USA fait aussi la passe de trois en Nations League.
Le 6 septembre 2019, des buts signés Chicharito, Érick Gutiérrez et Uriel Antuna offraient un large succès au Tri en amical face aux USA. Depuis, six matchs s’étaient écoulés, le Mexique était resté muet à quatre reprises, s’inclinant autant de fois. La finale de Nations League de la nuit dernière s’est donc inscrite dans cette tradition.
Pire, d’entrée de partie, le ballon était confisqué par les hommes de Gregg Berhalter ce qui permettait au duo Gio Reyna – Christian Pulisic de se mettre en évidence, le second offrant à Memo Ochoa sa première intervention. Comme face à Panamá, les rares banderilles mexicaines étaient plantées sur phase arrêté, les hommes de Jimmy Lozano éprouvant encore toutes les peines du monde à créer du danger. Le premier acte était haché, les occasions franches manquaient, les situations restant américaines. Il fallait attendre l’ultime action du premier acte pour voir une frappe surpuissante longue distance de Tyler Adams faire trembler les filets. De quoi changer les choses côté Tri ? Pas vraiment, les vagues des Stars and Stripes ne cessaient de s’abattre en seconde période, les hommes de Berhalter se repaissant des larges espaces laissés par le Mexique. Turner n’était pas vraiment mis en danger et finalement, c’est assez logiquement que Gio Reyna doublait la mise à l’heure de jeu. Dos a cero, une fois encore, histoire d’entretenir les mauvaises habitudes, les fans mexicains et leur chant homophobe provoquaient l’interruption de la partie. Jamais le Mexique n’a paru capable de reprendre le dessus, la nouvelle défaite concédée face au rival nordiste n’a ainsi souffert d’aucune contestation.
Alors que la Jamaïque a décroché la troisième place de la compétition en avant-match, le Tri doit donc se contenter de regarder les États-Unis décrocher leur troisième titre en trois éditions de Nations League. Reste à savoir si le constat dressé par Lozano en fin de partie, pointant que la différence porte sur la formation et l’incapacité du Mexique à exporter ses joueurs dans les meilleurs championnats de la planète, constat que Juan Carlos Osorio avait dressé il y a bien des années, sera enfin entendu.
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