Lucarne Opposée
·4 avril 2025
CONCACAF Champions Cup 2025 : écarts minimes

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·4 avril 2025
Deux duels MLS-Liga MX, deux duels 100% nationaux. Le programme des quarts de finale de la CONCAChampions était copieux, il s’est drapé du voile de l’incertitude.
Le duel 100% mexicain concernait Cruz Azul et l’América pour un nouveau clásico joven qui s’annonçait riche en émotions. Pour la première manche, Cruz Azul retrouvait ce qui était jusqu’il y a quelques mois sont terrain et a tenu tête à des Águilas qui se satisferont sans doute de n’avoir encaissé aucun but. Il n’y avait en effet aucun véritable attaquant dans le onze de départ d’André Jardine et si l’América prenait le contrôle de la rencontre, la Máquina rééquilibrait un débat qui finalement se faisait sans grand danger pour les deux défenses. À peine le but justement refusé à Ignacio Rivero faisait passer quelque émotion en première période alors qu’Alejandro Zendejas, parfaitement servi par Diego Valdés ratait l’immanquable dès le retour des vestiaires. C’était à peu près tout ce qu’il y avait à se mettre sous la dent lors d’un duel finalement assez décevant qui garde donc son verdict définitif pour le retour à l'Olímpico Universitario.
Des émotions, il y en eu au moins une, la plus intense, dans le duel 100% MLS opposant le LAFC à l’Inter Miami. Face à une formation Black and Gold redoutable dans sa capacité à bloquer l’adversaire et faire mal en contre, l’Inter de Mascherano a une fois encore montré ses limites : si l’adversaire parvient à priver les facteurs X de ballons exploitables, Miami n’est pas dangereux. Démonstration avec Lionel Messi, privé d’espaces, devant se contenter de miettes et qui n’a pu tirer qu’à cinq reprises dans la rencontre (dont trois coups francs). Derrière, l’Inter n’a finalement été que très peu dangereux, conservant le ballon de manière stérile et se montrant incapable de faire la moindre différence collectivement. Finalement, les Hérons ne s’en sortent pas si mal en ne s’inclinant quand d’un but, œuvre de Nathan Ordaz sur une frappe lointaine sur laquelle Ustari fut loin d’être irréprochable, mais ont concédé plusieurs situations qui auraient pu/dû permettre aux Black and Gold de s’offrir un meilleur matelas avant le retour. Reste qu’avec un seul but d’écart, tout reste à faire.
Tout est encore à faire également dans les deux duels MLS-Liga MX. Les Pumas d’Efraín Juárez se rendaient au BC Place de Vancouver et ont d’abord souffert, laissant la possession aux hommes de Jesper Sørensen et ne se montrant que peu dangereux. La chance des visiteurs fut qu’ils parvenaient à contenir la domination adverse, ne laissant que peu de place aux offensifs adverses, les éloignant ainsi de leur but. Il fallait attendre l’entrée dans les vingt dernières minutes pour voir Brian White surgir et profiter d’un cafouillage pour ouvrir la marque. Une marque que les Whitecaps n’allaient pas conserver, Coco Carrasquilla, totalement oublié au second poteau, trompant Takaoka sur l’une des ultimes situations du match. Et sauvant ainsi des Pumas qui débuteront le retour au C.U. qualifiés.
Un but important à l’extérieur que Tigres n’est pas parvenu à inscrire. Face à un Galaxy loin d’être au mieux de sa forme, plombé il est vrai par les absences de taille – et perdant Maya Yoshida en cours de match, les Felinos de Guido Pizarro ont pris rapidement le contrôle de la partie sans vraiment convertir cela en occasions, Fernando Gorriarán étant le seul à tester John McCarthy en première période et concédant peu, malgré la menace constante que Joseph Paintsil faisait planer. Le second acte restait équilibré, le Galaxy se montrant quelque peu plus incisif, mais n’inquiétait pas outre mesure un Nahuel Guzmán vigilant. Pas de vainqueur donc et tout se jouera au Volcán.
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