Clément Carpentier : « Nasser al-Khelaïfi, le Président du PSG, a tout simplement proposé à Gérard Lopez de prendre la parole publiquement pour le soutenir » | OneFootball

« Le premier épisode a lieu dès le 14 juin dernier lors de la première audition de la DNCG. Ce jour-là, les dirigeants bordelais ont la confirmation que certains proches du club jouent contre lui. Un fin connaisseur du club est par exemple présent et détruit le dossier des marines et blancs, selon un témoin. l’objectif est déjà pour certains de penser à récupérer le club en N3 après son possible dépôt de bilan. Le second épisode arrive à la fin du mois de juin. Les créanciers du club, Fortress et King Street, veulent tout simplement écarter Gérard Lopez. Pour ça, ils mettent sur la table leurs dettes sur le marché, et proposent à l’homme d’affaires de repartir avec sa mise de départ, à peu près 10M€. Malgré deux intérêts d’investisseurs américains, l’opération finit par capoter. Un mois plus tard, rebelotte, mais cette fois-ci c’est Gérard Lopez qui fait tapis comme on dit dans le poker. Pour faire céder les fonds d’investissement sur la réduction de la dette, il finit par leur dire qu’il va planter le club et liquider les Girondins de Bordeaux. Face au risque de tout perdre, 53M€, Fortress et King Street finissent par accepter une réduction de la dette de 75%. Le coup de poker est réussi ».

« Oui, c’est un soutien inattendu surtout quand sur la fin du dossier, celui-ci est devenu politique. Nasser al-Khelaïfi, le Président du PSG, a tout simplement proposé à Gérard Lopez de prendre la parole publiquement pour le soutenir. Finalement, il ne le fera pas. Autre soutien inattendu et de marque, celui de Jean-Michel Aulas. Membre de plusieurs instances françaises dont le Comex, le président français sera l’un des rares à ne pas casser du Gérard Lopez pendant tout son temps, comme le révèle l’entourage du Président bordelais, et cela jusqu’à la décision finale ».

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