Christophe Pélissier souhaite revoir « la véritable équipe d’Auxerre » à Rodez et sur les dernières journées de Ligue 2 | OneFootball

C’est le jour d’après pour l’AJ Auxerre, qui va tenter de repartir de l’avant lors de la 33e journée après sa surprenante défaite de samedi dernier (4-3) ! Opposés à Rodez sur la pelouse de l’actuel 7e de Ligue 2 et candidat aux Play-offs, les Auxerrois vont devoir se méfier grandement contre la deuxième attaque du championnat pour ne pas autant prendre l’eau que chez QRM. Lassine Sinayoko, Paul Joly et Jubal ont tous les trois connu quelques soucis musculaires et ont dû suivre un programme spécifique cette semaine. Leur présence sur la pelouse de Paul-Lignon ce samedi est encore incertaine d’après le coach Christophe Pélissier, dont la conférence de presse est partagée sur son site par France Bleu.

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« C’est une semaine cruciale avec trois matchs très rapprochés, notamment contre Rodez et contre Laval. Mais c’est là aussi qu’on voit la qualité d’un groupe quand on sait qu’il va falloir enchaîner trois matchs dans la semaine. Ça fait pratiquement dix mois (que les efforts ont commencé), on a fait le choix de partir avec un effectif court. Les joueurs ont été beaucoup sollicités, certains un peu plus encore avec la CAN. On s’aperçoit qu’il y a un impact pour nous puisque Gideon Mensah et Lassine Sinayoko ont eu des problèmes derrière. Et puis il y a aussi un aspect à ne pas négliger, c’est l’aspect psychologique. Quand vous êtes devant depuis le début et que l’on sent que ça approche, il y a un peu de tensions musculaires, des choses qui entrent en jeu à ce moment-là. C’est le lot de toutes les équipes. »

La défaite en Normandie contre QRM

« Deux jours après, la colère n’était pas retombée. Pas parce qu’on a perdu le match, je n’étais pas surpris par ça. Mais parce qu’on n’a pas vu la véritable équipe d’Auxerre, qui a fait cette saison. Les joueurs le reconnaissent eux-mêmes, il n’y a pas eu d’excuse à trouver. Quand on est capables de marquer trois buts à l’extérieur mais qu’on perd le match, il y a des choses qui clochent quand même. Après, ce n’est pas la peine de passer trop de temps là-dessus. »

Le sprint final et la pression qui grimpe d’un cran

« Le plus important, c’est de regarder devant et de prendre bien en compte que les six matchs restants vont être extrêmement difficiles contre des équipes qui ont toutes quelque chose à jouer. Ça sera très, très dur, c’est nous qui allons devoir faire en sorte que le championnat se finisse bien. À savoir, continuer à être performants et voir la véritable équipe d’Auxerre qui n’était pas là samedi, tout simplement. »

Source : France Bleu Auxerre (sur francebleu.fr).

Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport