Lucarne Opposée
·11 mai 2022
In partnership with
Yahoo sportsLucarne Opposée
·11 mai 2022
Douzième journée au Chili. Pendant que la Católica n’en finit plus de couler, Colo-Colo en profite pour prendre seul les commandes, suivi par une surprise qui n’en est plus une : Ñublense.
Pression, mouvement, profondeur : la patte Gustavo Quinteros ne cesse de fonctionner à merveille du côté de Colo-Colo. Le premier acte du match opposant le Cacique à Curicó Unido l’a parfaitement illustré, comme les séquences déjà vues lors des précédents matchs. D’entrée de partie, Cristián Zavala, qui suppléait un Gabriel Costa suspendu, trouvait Leonardo Gil qui pouvait servir Juan Martín Lucero pour le 1-0. On jouait alors la troisième minute. La suite voyait les hommes de Quinteros ne rien relâcher, maintenir leur pression et l’envie de plier l’affaire. Le break était réalisé moins de vingt minutes plus tard, Gabriel Suazo concluant un nouveau mouvement collectif. Durant cette période, Curicó Unido n’avait dû se contenter de miettes. Les Albirrojos appuyaient en deuxième période, parfaitement lancés par le golazo signé Diego Coelho. On assistait alors à un nouveau match avec des locaux plus entreprenants et plus dangereux, faisant de Brayan Cortés l’homme du match, le portier international intervenant notamment devant Ronald de la Fuente, Rodrigo Holgado ou encore Bayron Oyarzo. Colo-Colo a tenu bon, il repart de la Granja avec trois points qui lui permettent de rester seul leader et même s’offrir une petite avance.
Car derrière Unión Española a cédé. Privé de son buteur Rodrigo Piñeiro, les Hispanos ont été contraints au partage des points avec O’Higgins au Teniente. Comme le Cacique, les hommes de César Bravo ont frappé d’entrée, Bryan Rabello centrant de la gauche pour Benjamín Galdames qui trouvait l’autre buteur de l’équipe, Leandro Garate, dès la quatrième minute. Comme Colo-Colo, les Hispanos ont dominé le début de match, passant proche d’un deuxième but à la sortie du premier quart d’heure sur une frappe de Galdames. Mais à la différence du Cacique, les Hispanos ont cédé en première période, coup sur coup avec d’abord un but de Moises González ensuite sur un autre signé Pedro Pablo Hernández à une grosse dizaine de minutes de la pause. El Tucu passait à un rien de tuer le match d’entrée de second acte, le KO se sentait de part et d’autre mais finalement Unión Española sauvait un point en fin de partie. Insuffisant donc pour conserver la tête et surtout permettant à d’autres poursuivants de se rapprocher.
C’est le cas de Huachipato où la patte Mario Salas se fait de plus en plus évidente. Les Acereros ont retourné la situation face aux pirates de Coquimbo. Menés à dix minutes de la pause sur une frappe de Joe Abrigo mal appréciée par Gabriel Castellón, ils ont d’abord rapidement égalisé avant que l’entrée en jeu de Maximiliano Rodríguez à la pause ne change tout et permette aux siens d’enchaîner un cinquième match sans défaite et se positionner en embuscade à quatre points du leader. C’est aussi le cas du prochain adversaire de Huachipato : Ñublense. Au Chillán, les Diablos Rojos accueillaient une Universidad Católica dirigée pour la dernière fois par Rodrigo Valenzuela (Ariel Holán faisant son retour). Une Católica qui a littéralement explosé en vol, avec un gamin du club, prêté à Ñublense, Alexander Aravena, dans le rôle du bourreau. L’attaquant de dix-neuf ans s’est offert un doublé dans les quatre dernières minutes du premier acte pour porter le score à la pause à 3-0, Bernardo Cerezo ayant ouvert la marque peu avant la fin du premier quart d’heure. Totalement dépassée et sans idée, la Católica a montré un début de réaction en début de second acte avant de continuer à sombrer, incapable de revenir au score malgré une certaine domination. Pire, en fin de partie, Iván Rozás s’offrait son premier but en professionnels, portant la victoire à 4-0 (cela faisait trois ans que les Cruzados n’avaient pas encaissé quatre buts) et permettant à Ñublense de prendre la place de dauphin du championnat.
Pendant ce temps, la U s’offre une petite bouffée d’oxygène en s’imposant pour la première fois depuis plus d’un mois (victoire 2-0 face à La Serena), La Calera sort de la queue du championnat en s’imposant face à Audax Italiano et Palestino se rapproche du top 7 en écartant un Deportivo Antofagasta à la dérive.