Le Petit Lillois
·7 avril 2024
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·7 avril 2024
En début de week-end, soit ce vendredi, le LOSC donnait la leçon à l’Olympique de Marseille (3-1). Une rencontre à l’issue victorieuse longuement débriefée par les journalistes présents autour du plateau de L’Equipe du Soir.
Un peu de Lille sur La Chaîne L’Equipe, les matchs disputés le vendredi soir ont du bon pour rafraîchir une actualité souvent centrée sur deux ou trois formations dans l’Hexagone. Opposés à l’Olympique de Marseille vendredi dernier, les Dogues ont rendu une copie convaincante aux yeux de Gregory Schneider : « Il n’y a pas eu de match. On a senti que Lille, inexorablement, amenait le match à sa vérité. En première période, on termine sur un score nul et vierge parce que Pau Lopez fait les arrêts qu’il faut. Les Lillois sont dominateurs. Ils savent qu’ils ont le temps de mettre leur jeu en place. C’est la facilité avec laquelle ils ont amené les Marseillais à ce scénario qui m’a fasciné. Il n’y a vraiment pas eu de match ce vendredi soir. Ils n’ont pas voulu faire la même chose que lors du Derby, et ils devaient avoir leur raison. Ce n’est pas qu’ils étaient dominés, mais plutôt qu’ils étaient prudents. J’ai eu l’impression qu’ils essayaient de prendre les Marseillais dans le dos », analyse le journaliste pour Libération.
De son côté, Sébastien Tarrago est étonné par le chemin emprunté par le LOSC depuis le début de la saison, comparant Paulo Fonseca et son groupe avec un caméléon : « C’est équipe de Lille est assez marrante, débute-t-il. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est une bonne chose ou non, mais elle s’adapte beaucoup. Qui arriverait véritablement à définir le style du LOSC cette saison ? Cela change un peu. Tous les trois mois, tu as l’impression que c’est une autre équipe. Je pense que c’est vraiment une équipe qui s’adapte à ce qu’elle a envie de faire le jour du match, contre tel adversaire », lance-t-il ainsi, rejoint par Nabil Djellit qui enchaîne : « Elle a aussi progressé dans la gestion des fins de match. C’était souvent une équipe frustrante qui perdait des points bêtes en fin de match. Là, depuis que le sprint final a débuté, j’ai l’impression qu’elle maîtrise mieux ses matches. Il y a une équipe type qui commence enfin à se dégager, ce n’était pas le cas avant », poursuit le journaliste de France Football.
Enfin, les consultants, journalistes et chroniqueurs autour du plateau ont conclu cette première partie de l’émission en se concentrant sur certains cas individuels, notamment le côté droit occupé par Edon Zhegrova et Tiago Santos : « Il y a du panache, ça va vers l’avant. C’est une équipe agréable qui me fait un peu penser à Lens l’année dernière. Ils sont un peu imprévisibles et ne semblent pas calculer avec Zhegrova qui est la percussion, le facteur X. Ils sont agréables à voir jouer », lance Matthieu Dossevi, ancien joueur du FC Metz, qui offre ainsi une opportunité à Gregory Schneider de conclure le débat : « Je trouve que le petit charme supplémentaire de cette équipe, c’est le côté droit parce que j’aurais du mal à enlever Tiago Santos de Zhegrova. Il remue, il permute. Il a beaucoup d’énergie. Tiago Santos fait beaucoup de bien à Zhegrova. Il faut les juger ensemble. Ils donnent une impulsion. »