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·22 août 2024
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Mouscron, ça a été la catastrophe. Les Girondins de Bordeaux, c'est fini aussi. Gérard Lopez a tué plusieurs entités sportives, et ce n'est pas encore terminé.
L'écroulement de Mouscron, des Girondins de Bordeaux, les grandes difficultés de Renault F1 il y a une dizaine d'années, le LOSC qui a été dans le rouge vif : toutes des "œuvres" réalisées par une seule personne : Gérard Lopez.
Récemment, le club français historique s'est vu relégué administrativement en National 2, la quatrième division chez nos voisins. Bordeaux a perdu son statut professionnel et est redescendu en bas de l'échelle : une catastrophe.
Et ce n'est pas fini, pour l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois, qui traine encore de sérieuses casseroles. Notamment avec l'autre club qu'il possède, Boavista, au Portugal.
La situation est très simple : le club de la localité de Porto, détenu à 66% par Gérard Lopez, est criblé de dettes. Dernièrement, le tribunal des entreprises de la ville de Porto a autorisé la société gérant le stade à prendre l'argent obtenu sur les ventes du mercato estival. Sept millions d'euros auraient ainsi été récupérés.
L'effet boule de neige est lancé. Cet été, Gérard Lopez n'aurait pas payé les salaires de ses joueurs dans le temps, entraînant une grève d'une bonne partie de l'effectif. Le tueur en série des clubs de football aurait donc sorti trois millions d'euros de sa poche pour essayer de pérenniser le club, en vain.
L'UEFA n'est pas satisfaite, a ouvert une enquête, a ordonné une nouvelle interdiction de recrutement et oblige désormais le club portugais à vendre encore, pour payer ce qui doit l'être en priorité. Plusieurs recrues ne peuvent pas rejoindre l'équipe, 30 (!) interdictions de recrutement ont été prononcées : rien ne va plus.
Et puisque Vitor Murta, le président du club, a été suspendu six mois pour avoir harcelé une employée entre 2019 et 2022, les affaires ne sont pas près d'être sauvées...
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